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 L'odeur suave de la poudre

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2 participants
AuteurMessage
John William Tucket

John William Tucket


Messages : 16
Date d'inscription : 06/02/2010
Age : 41
Localisation : Australia

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MessageSujet: L'odeur suave de la poudre   L'odeur suave de la poudre Icon_minitimeDim 7 Fév - 1:26

La chaleur se faisait épouvantable ici. Assis sur le recoin d'un banc, John et ses camarades se préparaient pour la bataille. Près de lui, un soldier faisait reluire son arme, prenait quelques munitions de plus dans le placard. A sa droite, un ingénieur dégagea la sueur de son front luisant, laissant échapper un soupir de satisfaction, sa tourelle était enfin prête.
John se leva péniblement, il faisait lourd, les fins rayonnement que le store laissait passer suffisait à faire régner dans la pièce une odeur âcre de sueur, on étouffait...
John pris sa fidèle winchester, à laquelle il avait donner le doux nom de Suzie, il pris une pleine poignée de cartouches, replaçais son sabre dans son fourreau dans un son cristallin, ouvrit la porte... Le soleil l'aveuglais, la chaleur caniculaire emplis son corps qui pris une douce teinte rougeâtre, c'était l'heure...
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Bly Neal
Calumet De La Guerre
Bly Neal


Messages : 46
Date d'inscription : 07/02/2010
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Localisation : Devant la bombe (pourquoi une bombe !?)

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MessageSujet: Re: L'odeur suave de la poudre   L'odeur suave de la poudre Icon_minitimeLun 8 Fév - 0:23

Les yeux rivés sur les lentes aiguilles de l'horloge, Bly ne comptait plus les entailles laissées par son couteau à chaque lancé dans le mur de bois. Pour passer le temps, en général, on passe son matériel en revu, on vérifie avec soin. Mais on se rend vite compte que le tour des vérifications de l'équipement est vite fait. Le but est alors de faire n'importe quoi pour s'occuper l'esprit, s'empêcher de penser à la suite. Lancer son couteau en est une, faire tourner inlassablement le barrilet de son colt en est une autre. Seul les snipers sont assis calmement dans leur coin.

'Conscience tranquille ces tueurs... Ou alors c'est qu'ils ont pas d'soucis à se faire, quand on est planqué on craint rien'

Bly lança une enième fois sa lame dans le mur, à force le bois en était tellement creusé qu'elle ne se planta pas et tomba. Il la regarda, les yeux vides, pendant un moment puis Tucket se leva. C'était l'heure. Se redressant puis s'étirant sur son banc, Bly fit craquer ses vertèbres, son cou et enfin ses jointures. Il se décida à se lever, se baissa pour ramasser le couteau et, tout en le rangeant dans son étui, se dirigea vers le vestiaire plein à craquer d'équipement, casier de gauche, à côté de Malinwa L'Africain. Sans doute était-ce parce que lui aussi venait d'une culture non occidentale, du moins spirituellement, mais Malinwa était le seul sniper avec lequel Bly s'entendait. Plaçant son colt à la ceinture, son lance roquette dans le dos, il fit le plein de munitions, elles étaient déjà prêtes il ne restait qu'à les ranger, soigneusement pour faciliter le rechargement et augmenter la vitesse en cas de besoin.

Alors que la plupart partaient vers la sortie Bly se dirigeait, lui, vers le hangar où étaient stationnés les véhicules. Il était parfois, comme aujourd'hui, chargé de prendre la jeep et faire un crochet pour déposer les sniper à des endroits stratégiques, mais aujourd'hui il n'aurait qu'un seul passager, il devrait amener le Spy jusqu'au Stone Pic non loin de l'endroit par où arrivaient l'ennemi. Il était donc crucial de partir à l'heure, les sniper couvriraient son retour mais se retrouver si près de l'adversaire dès le début de l'assaut n'était pas une posture très enviable.

Une fois les pneus et le niveau d'essence vérifié, Bly sortit la jeep sous le ciel aux lueurs irisées. Le spy était là, il l'attendait dans l'ombre d'un bâtiment.


"En voiture mec, je veux être rentré avant que ça canarde dans tous les coin !"

Resserrant sa cravate le Spy lui répondit :

"Très bien mais attention à ma veste, il me faut des heures pour enlever la poussière de ce maudit désert."

"M'en fou, grouille visage pâle" rétorqua Bly.

Et ils partirent en trombe dans un nuage de poussière, la chaleur déformant déjà leur silhouette au loin.
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