Doux farniente

Stupide délinquant Messages : 181 Date d'inscription : 06/02/2010

Alors que les snipers se préparaient à placer leur fusil à lunette entre les stores des quelques fenêtres de l'avant poste, que les soldiers enfilaient leur casque, que les ingénieurs préparaient leur défense, Cathal était avachis sur un banc, buvant une boisson gazéifiée. L'avant-poste était en alerte permanente, pour deux raisons: On ne pouvait pas voir les snipers ennemis, ils pouvaient espionner de derrière leur propres stores, et les quelques spies RED se préparaient sûrement à infiltrer la base. Malgré cela, Cathal n'avait pas l'air très inquiet, son attitude était presque insolente à l'égard de ses coéquipiers. Il releva légèrement la tête, et ouvrit le store le plus proche. La lumière pénétra petit à petit dans la sombre salle, il observa l'extérieur. Quelques lueurs inexplicables au loin. Des lunettes de fusils de précision en place reflétant la lumière. Les snipers ennemis étaient fin prêt à tirer sur tout ce qui sortirait, il baissa le store et soupira. ' Sale boulot, m'enfin, c'est mieux que de fuir la police ' pensa t-il. L'agitation, les bruits de pas, d'armes et de casques le dérangeait. Se battre et faire tant de bruit par une si belle journée, quelle idée farfelue. Il enfila sa casquette, finit rapidement sa canette pour la jeter par terre, se leva, et ouvrit la porte, laissant pénétrer à nouveau la lumière dans la salle. Cathal ferma la porte doucement, malgré le bruit, comme pour ne pas se déranger lui-même. Il réalisa combien c'était stupide et sourit légèrement. Il s'avança de couloirs en couloirs pour accéder à sa chambre, afin de récupérer sa poêle à frire, juste au cas où.

Kaethe laissa tomber lourdement sa valise en poussant un soupir de soulagement.
La route avait été longue dans ce taxi pourri par les précédents clients sans gêne. Elle qui était habituée aux limousines et aux chauffeurs discrets, la puanteur ambiante de la voiture ainsi que les questions répétée l'avaient agacée au plus haut point.

Lorsqu'elle était descendue de la voiture, la hauteur de la bâtisse l'avait au premier abord impressionnée, le métal froid qui la constituait avait un petit quelque chose d'agréable à l'œil, elle passa sa main sertie d'ongles vernis à la perfection sur l'encadrement de la porte d'entrée, ce contact glacé la rassura et elle sourit alors.
'Si cette mission dont m'a parlé Pauling est si primordiale, je tiens à prendre mon temps pour m'habituer à mon nouvel environnement' se dit-elle.
Elle jeta un œil à la lourde porte bleutée qui ornait l'avant-poste, lui rappelant non sans ironie ses visites répétées à la prison afin de s'approvisionner en cobayes humains.
Cette pensée la fit frissonner et elle regarda une dernière fois le haut bâtiment qui la surplombait sous le soleil couchant avant de dire à voix haute :

- " Et afin de conserver cette opération cruciale secrète, il devenait évident que je devais en arriver là Ed', vous ne m'en voulez pas j'espère ? "
Le dénommé Ed', qui n'était autre que le chauffeur de taxi, gisait terrifié sur le sol les mains attachées derrière le dos, agité de soubresauts de terreur. Ses gémissements pitoyables et les suppliques qu'il arrivait tant bien que mal à balbutier firent sourire Kaethe.
Elle enfila ses gants de caoutchouc avec un claquement sec, fouilla dans son sac et en sorti une seringue remplie d'un liquide verdâtre.
A la vue de la seringue, Ed' tenta de se relever et de s'échapper, mais il s'effondra sur le sol avant d'avoir pu se mettre sur ses deux jambes, le talon aiguille de Kaethe pesant sur son torse.

" J'ai bien peur que ceci ne soit envisageable Ed', mais ne vous inquiétez pas, vous ne souffrirez pas, c'est promis."

Sur ces paroles, elle lui enfonça avec une rapidité à peine humaine la seringue dans la trachée et lui injecta le liquide.
Le malheureux hurla de douleur et de terreur, sa poitrine montant et descendant à un rythme effréné, de la bave se forma à la commissure de ses lèvres, son rythme cardiaque ralentit de plus en plus, jusqu'à devenir totalement plat.
Kaethe se pencha alors sur le macchabée et lui prit le pouls.
'les vieilles habitudes ont la vie dure' pensa t-elle en souriant.
Elle prit ensuite le cadavre sur son épaule avec une facilité déconcertante et le jeta sans douceur à l'arrière de la Ford garée non loin de là.
Elle alluma une cigarette fine avec une allumette et la jeta encore iridescente sur le petit bout de chiffon imbibé d'essence qu'elle avait placé sur la banquette arrière.
La voiture prit feu en un rien de temps, dévorant rapidement les restes d'Ed'.
Kaethe marcha lentement vers l'avant poste, prit sa cigarette imprégnée de rouge à lèvre et la jeta sur le bord du chemin.
Elle prit sa valise dans la main gauche et se dirigea vers l'imposante porte.

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Cathal n'était même pas entré dans sa chambre qu'il entendit un bruit. Un bruit spécial, celui des flammes ardentes d'un bon vieux feu de bois. Un feu dans le batiment ? Fallait-il prévenir tout le monde ? Cathal n'y pensa même pas. Il se dirigea vers la sortie de l'avant poste, ouvrit la porte violemment et regarda dehors. Une voiture brulait, alors qu'une étrange silhouette qui semblait être celle d'une femme s'approchait. Cathal observa cette silhouette avec attention. Elle tenait une valise, et portait un grand manteau sombre. Qui était-elle ? Ha! ce sentiment de n'être jamais informé de rien. Cathal détestait ça, il regardait la silhouette se dessiner et s'approcher, jusqu'à ce que celle-ci devienne totalement visible. C'était bien une femme, elle n'avait pas l'air très vieille non plus, mais son air menaçant glaça le sang de Cathal pendant quelques secondes. Cette journée n'était finalement peut-être pas si banale: Une nouvelle arrivante, et une femme pour couronner le tout. Paralysé sur le pas de la grande porte de l'avant-poste, le jeune scout repris ses esprits. Étant un garçon très curieux, il décida de s'approcher pour la questionner sur son identité. Qu'est ce qui pourrait lui arriver, elle était l'un de ses coéquipiers après tout. Ou peut-être était-elle un de ces mystérieux visiteurs envoyé par la vieille folle. Cathal était indécis, elle ne semblait pas porter de tenue, badge, épaulières, ou autre signe distinctifs prouvant son appartenance aux BLU. Aussi, Pourquoi cette voiture brûlait-elle ? Cathal voulait en avoir le cœur net. Il s'avança vers la nouvelle arrivante, tout en rabaissant sa casquette pour rester au frais par cette belle journée, où la chaleur se faisait pesante, comme bien souvent dans la région. Il s'arrêta à mis chemin, et leva la tête.

" Hey. D'où tu sors, toi ? " grogna t-il, de son ton arrogant.

Une construction surplombant tout le désert, des murs fortifiés, des mitrailleuses, des lance-roquettes, des snipers, ce n'était pas chez maman où on s'attend à nous accueillir avec un borsch tout chaud, mais il se dégageait de cette avant-poste une sorte de calme avant la tempête. C'est ce à quoi pensez Karei en marchant vers ce même bâtiment, ça faisait 1h qu'il marchait sur cette route avant d'apercevoir l'avant-poste des BLU, on l'avait largué devant le QG principale en lui disant qu'une femme avait pris l'unique taxi pour l'avant-poste, il devait donc tout se taper a pied mais bon il avait fait le trajet de Moscou jusque dans les pays de l'ouest principalement a pied donc cette route n'était rien pour lui
C'est alors qu'il se retrouva devant cette forteresse après quelques minutes de marches et 5 goloubtsy engloutie, Karei tirai un chariot rempli de bac de munitions, de ses trois minigun et de son petit baluchon, il se demanda comment il avait réussi a trimballer tout ça pendant son immense trajet Moscou-Kansas.
C'est sur ces pensées qu'il vit alors deux personnes, un gars maigre avec une casquette et une femme ayant l'air jeune et froide avec des cheveux châtains clair

" Elle me fait penser à elle, il y a fort longtemps " pensa-t-il nostalgiquement

Le gars à la casquette s'approcha de la femme aux cheveux clair et ouvrit la bouche, mais de là où il était Karei n'entends presque rien, il pressa donc le pas

La porte s'ouvrit soudainement à la volée pour laisser apparaître un homme d'une taille plus petite que la moyenne.
Il parcouru trois bons mètres et la dévisagea pendant une dizaine de secondes puis lança d'une voix insolente :

-" Hey. Tu sors d'où toi ? "
Kaethe fut partagée entre plusieurs sentiments. La surprise tout d'abord, il était jeune, sans doute une vingtaine d'année, mais d'une corpulence athlétique certaine. Une sensation d'assurance émanait de lui, ainsi qu'un certain charme il fallait l'admettre.
Elle le dévisagea longuement tout en sortant une autre cigarette, la discussion promettait d'être intéressante.

- " La bienséance ainsi que la galanterie vous obligerais à vous présentez en premier mon cher, j'espère que ces dernières valeurs ne se sont pas évaporées en chemin, bien que cette chaleur l'eut laissé croire...

Elle tira sur sa cigarette en le regardant fixement, un léger sourire sur le coin des lèvres.

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- " La bienséance ainsi que la galanterie vous obligerais à vous présentez en premier mon cher, j'espère que ces dernières valeurs ne se sont pas évaporées en chemin, bien que cette chaleur l'eut laissé croire..."

Cathal, d'un air questionné et confus, hésita pendant quelques secondes. N'ayant jamais été intéressé par les études, il eut au premier abord du mal à comprendre la signification d'une phrase aussi longue. Tout ça, pour lui demander son...nom ? Le jeune scout avait du mal à saisir quel était l'intérêt de décorer une simple requête au point de la transformer en charabia incompréhensible. Il la regarda dans les yeux, le regard haineux, sa réaction l'insupportait. La manière dont elle sorti cette cigarette, dressant sur son visage un léger sourire narquois, n'était t-elle pas horripilante, à jouer au plus malin de la sorte ? Il leva sa casquette, comme on lui avait appris à faire face à un employé de l'Administrator, et déclara:

" Je me nomme Cathal Bowen, Scout, et j'aime pas vraiment les pyromanes, si tu vois c'que j'veux dire. " Dit-il, tout en penchant lentement la tête vers la voiture encore fumante, quand soudain, une autre silhouette attira son attention. ' Merde..Encore quelqu'un, c'est journée porte ouverte ici ou quoi...'. La nouvelle forme se traçant au loin paraissait gigantesque, et elle semblait transporter une charrue. Était-ce un paysan ? Au beau milieu du Kansas, ça ne serait que peu surprenant, mais comment aurait-il pu s'approcher autant de la route reliant l'avant-poste BLU à la base principale BLU?

Karei était assez proche pour entendre le gars à la casquette se présenter

" Je me nomme Cathal Bowen, Scout, et j'aime pas vraiment les pyromanes, si tu vois c'que j'veux dire. "

Karei regarde les alentours et aperçut une voiture flambante sur le côté de la route, c'est cette femme superbe qui a flambé cette carcasse ? Le heavy s'approcha des deux personnes qu'il avait en vue depuis tout à l'heure, le gars à la casquette le fixe alors que la femme se retourne pour apercevoir ce mastodonte. Karei décide alors de prendre la parole et de se présenter :

Pozdravleniya ! Moi être Karei Borshtynskovskiska, mais appeler moi Karei nom un peu dur à prononcer pour occidentaux. Ici bien être Avant-poste BLU ?"

Avant que Kaethe ne puisse répondre à Cathal, elle entendit une voix rauque les héler :

"Pozdravleniya ! Moi être Karei Borshtynskovskiska, mais appeler moi Karei nom un peu dur à prononcer pour occidentaux. Ici bien être Avant-poste BLU ?"

Kaethe regarda le nouvel arrivant, une montagne de muscles habillé d'une sorte de salopette bleu marine. Il avait l'air amical, sans doute un mercenaire recruté par Miss Pauling.
Elle aspira une dernière bouffée de tabac et jeta sa cigarette avec élégance à ses pieds avant de l'écraser avec résignation. Décidément tout ceci prenait une tournure intéressante, très intéressante...

"Hé bien, voila une surprise de taille si je puis dire, nous étions en train déchanger notre identité, vous êtes le bienvenu dans notre conversation. " dit-elle d'un ton enjoué.
" Avant de poursuivre, je vais me présenter à mon tour, je me nomme Kaethe Kollwitz, chercheur de mon état et envoyée ici pour une mission somme tout particulière.
Sur ces mots elle fixa Cathal de son regard pénétrant et lui dit :
Pour vous répondre mon cher, il se trouve que cette voiture était en très mauvais état, l'allume cigare prenait feu pour un oui ou pour un non, je dirais que c'est un regrettable incident.
Elle ponctua sa phrase par un sourire enjôleur et se demanda si ces deux hurluberlus saisiraient l'allusion.

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" Pozdravleniya ! Moi être Karei Borshtynskovskiska, mais appeler moi Karei nom un peu dur à prononcer pour occidentaux. Ici bien être Avant-poste BLU ?"

Cathal fixa l'individu pendant quelque seconde, et explosa de rire.

" Haha, bordel, Sputnik, tu sors tout droit d'une bouteille de vodka, ou de la moustache de Staline ? Jamais vu un rouge aussi stéréotypé depuis les grands discours de mon père sur le communisme! Karei BorschztevenotchitchiQUOI !?"

Le jeune scout riait joyeusement quand les paroles de Kaethe lui retirèrent le sourire.

" Pour vous répondre mon cher, il se trouve que cette voiture était en très mauvais état, l'allume cigare prenait feu pour un oui ou pour un non, je dirais que c'est un regrettable incident. "

' L'allume cigare, qui croirait à une connerie pareille !? ' Pensa t-il. Que pouvait il bien y avoir de si compromettant dans cette voiture, et pourquoi être aussi mystérieuse quand on est tous dans le même pétrin. Une mission spéciale ? Cathal soupira.

" Qu'est ce qui me prouve que c'est vrai toutes ces saloperies !? Tu débarques sans même prouver ton appartenance à la compagnie, et tu prétend être là pour une mission spéciale. Une mission spéciale, mon cul. On est tous là pour défaire les RED, quel genre de missions spéciales peuvent être effectuées dans un avant-poste ? A moins que tu sois un spy. T'en as tout l'air. "

Cathal prit un air suspicieux et semblait très sérieux, malgré sa paresse et son attitude je m'en foutiste sans égal, il ne laisserait pas passer un parfait inconnu.

" Haha, bordel, Sputnik, tu sors tout droit d'une bouteille de vodka, ou de la moustache de Staline ? Jamais vu un rouge aussi stéréotypé depuis les grands discours de mon père sur le communisme! Karei BorschztevenotchitchiQUOI !?"

Entre temps Karei avait avancé vers le scout, il passait a côté de lui indifférent et l'attrapa par le coup assez haut pour qu'il se débatte inutilement. Le heavy dévoila le contenu de son chariot et regarda le scout droit dans les yeux

"Si toi dire ça en Russie, toi te prendre tout ça dans le corps en une minutes et encore ça être balles classique ! Et pour histoire communisme moi te signaler que justement moi être ici a cause de ça, moi être au courant, Spasibo"

Il relâcha le scout et passa la porte avec son chariot en marmonnant :

"Moi avoir penser que américain pas aussi bête qu'en Rusie, YA glupaya !

Sur ces mots, Karei franchi la porte de sa nouvelle vie de combattant

Kaethe regarda avec étonnement Karei soulever ce jeune imprudent de terre aussi facilement que c'eut été un enfant, et se retint de rire. 'Ce geste a du être assez humiliant pour lui, restons en là, pour le moment.' pensa t-elle.
Elle attendit que le heavy franchisse l'imposante double porte tirant sans effort son immense charette pour poser ses yeux sur le scout.
Il avait l'air un peu nerveux suite à cette démonstration de force qui ne l'avait visiblement pas laissé indifférent.
Elle le regarda remettre sa chemise en ordre avec ces petits gestes dénotant une fierté refoulée à grand peine.

Elle se décida à briser cette ambiance gênée :
"Dites moi Cathal, je peux vous appeler Cathal ? J'aimerai en savoir plus sur les lieux, vous êtes établi depuis longtemps ici ?
Elle finit en ouvrant son étuis à cigarette doré

"Cigarette ?".

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"Si toi dire ça en Russie, toi te prendre tout ça dans le corps en une minutes et encore ça être balles classique ! Et pour histoire communisme moi te signaler que justement moi être ici a cause de ça, moi être au courant, Spasibo"

Cathal fit mine de ne pas être impressionné, il regarda le heavy droit dans les yeux, il faisait semblant de sourire pour que le Heavy se sente mal à l'aise, jusqu'à ce que celui-ci le repose et parte. L'insolent scout se releva doucement, en regardant à terre, gêné d'avoir subis un tel traitement devant la nouvelle arrivante. Il remis sa chemise et sa casquette en place en quelques gestes habiles et pris la parole.

"Dites moi Cathal, je peux vous appeler Cathal ? J'aimerai en savoir plus sur les lieux, vous êtes établi depuis longtemps ici ?

" Tu peux m'appeler comme tu veux, j'en ai rien à foutre. Je suis dans ce pétrin depuis quelques mois, c'est pas facile de vivre ici. Y'a souvent des mecs qui s'amusent à sortir en plein sur le champ de bataille pour faire les malins, alors on doit les descendre, sinon on y passe pour trahison, mais la plupart du temps ils servent d'appâts aux snipers enemis. Si tu descend un gars, t'es presque sûr de mourir si tu bouge pas dans la seconde qui suis. Sans compter les spies qui s'infiltrent, et les autres scouts qui tentent de passer. C'est la merde dernièrement, la guerre s'intensifie, les RED veulent absolument s'approprier ce territoire, y'a souvent des escouades de classes lourdes qui nous attaquent directement. J'ai vu la moitié de mes potes y passer. Au fond de moi j'suis content que des gens comme vous arrivent, car si ça continue comme ça, bientôt on sera une espèce en voie d'extinction. Le peu de medics qu'on a sont incompétents, ou morts. On a plus de blessés dans nos chambres que ce qu'il y a de morts dans un cimetière. Les soldiers, c'est ceux qui s'y connaissent le mieux en médecine après les medics, mais leurs techniques sont pas très...conventionnelles. Outre le manque de troupe, il y a cet agitation permanente, tout le monde est toujours en alerte, si tu croises quelqu'un dans un couloir et que tu ne porte pas ton badge ou ta carte, t'es sûr de te retrouver avec un couteau à la gorge. C'est pas de la paranoïa, depuis que je suis arrivé j'ai tué un tas de spies. Je sais pas comment ça se passe du coté RED, c'est sûrement la même chose, sans le problème des medics."

Cathal soupira et essaya de sourire à Kaethe. Ce n'était pas quelque chose qu'il faisait souvent, même s'il n'en avait pas du tout envi, il essaya. Il fit une grimace assez pitoyable, on pouvait à peine percevoir un sourire dans son visage, mais l'intention était là.

" C'est assez grand pour un avant poste, vous verrez..."

Il s'intéressa alors à la proposition de Kaethe.

"Cigarette ?".

" Tu proposes une cigarette à un scout ? Je fume pas, si j'me mettais à souffler dans ces batons de merde, j'finirais aussi rapide que l'autre sputnik et aussi endurant qu'un spy, mais sans la force et la discretion qui vont avec ces deux là. "

Kaethe referma son étuis d'un coup sec et le remit dans sa veste. Le visage du scout s'étira en un rictus qu'elle identifia comme étant une tentative de sourire, elle le lui rendit donc.
Elle passa sa main dans ses cheveux pour remettre en place cette satanée mèche qui lui tombait devant les yeux à cause de la chaleur.
Elle avait besoin d'une douche, la poussière qui recouvrait la région entière avait empreint ses vêtements d'une couche brillante et ses cheveux n'avaient pas supporté le voyage dans l'auto sans climatisation.

" Fort bien, je vais donc mettre quelques points au clair, cela nous évitera des questions hasardeuses par la suite :
Je suppose que vous n'avez pas lu les dernières nouvelles concernant la science ces derniers temps, je vais donc aller droit au but.
Je suis la meilleure dans mon domaine, j'ai soigné des milliers de soldats tous plus agonisants les uns que les autres, dans des circonstances où même l'enfer paraitrait plus doux.
J'ai connu d'innombrables guerres, pour la plupart l'idée même de vous concevoir n'avait pas encore germé dans l'esprit de vos parents.
Je suis une des scientifiques la plus respectée dans le monde de la génétique et même votre gouvernement me lèche les bottes pour ne serait-ce qu'une allocution sur la plus ridicule de mes découvertes.
Cet endroit me permettra d'apprendre de nouvelles choses, je suis en perpétuelle recherche de nouveaux...horizons."
Cette dernière phrase lui arracha un sourire vague, ses yeux fixant ceux de Cathal.
Avec moi dans votre équipe, les RED n'ont qu'à bien se tenir, la victoire ne nous échappera pas, soyez en sûr.
"Bien ! Assez parlé, sans vous commander, pourriez-vous me faire une petite visite rapide, si je puis dire, du complexe ?
Je vous promet de ne pas fumer en votre présence bien entendu... "
Elle ponctua cette phrase d'un petit rire .

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Cathal releva sa tête, indécis, et entra dans l'avant poste, il pointa la première porte à gauche en entrant.

" T'as les dortoirs là, mais j'suppose que toi t'as une chambre, ou alors le gouvernement te lèche pas autant les bottes que moi, parce que j'en ai une moi, de chambre. Dit-il, d'un ton un peu moqueur. Les chambres c'est tout le long des couloirs du rez de chaussé au 1er étage, à droite y'a la cantine, et si tu passes les grandes portes principales, t'es presque à découvert: C'est là que les snipers bossent, des petites salles sombres, où les fenêtres sont cachées par des stores, pour pas que les snipers se fassent repérer. Au fond du couloir de droite y'a... "l'infirmerie", un endroit dégueulasse où des soldiers découpent les blessés en morceaux et font des bandages avec leur propre habits. Y'a la salle des machines sous terre, là où les engineers régulent tout l'bordel, et où ils construisent je sais pas quoi, et t'as les vestiaires à coté des dortoirs. Au 1er étage t'as aussi un balcon, c'est avec ça qu'on surveille les RED. Ha, et si tu vois un type passer sans badge, carte, ou emblème, hésite pas à l'amener en salle d'interrogatoire, c'est à coté de la salle des machines, on a fait des prisons, au cas où si on en tuerait pas un ou deux d'important. Si tu m'cherche un d'ces jours, mais ça m'étonnerait, j'serais sûrement dans une des salles réservées aux snipers. "

L'intérieur de la base ressemblait à un dépôt d'armement à plusieurs étages. Des mercenaires à l'aspect crasseux déambulaient en baragouinant des 'bonjour mademoiselle' suivit généralement d'un regard sur sa chemise trempée de sueur qui laissait entrevoir une poitrine généreuse guindée dans de la lingerie fine noire.
L'un d'entre eux, un Soldier un peu éméché et entreprenant l'aborda d'un sifflement :

" Dites donc ! Qu'avons nous là, une femme à bord ! Et bien roulée qui plus est ! Tu t'appelle comment ma jolie, tu veux que j'te montre mon lance roquette ? "
Sa main s'approchait dangereusement de la poitrine de Kaethe mais son rire gras lui resta dans la gorge. Sans crier gare, le Soldier se retrouva les deux genoux à terre, sa main qui était si proche du pactole dans celle de Kaethe et le visage tordu par la douleur.

" Tu bouges, ton bras saute, tu cries, ton bras saute, est ce que j'ai toute ton attention deuxième pompe ?
- Ouu ouu oui ! bégaya le malheureux.
- Oui mademoiselle. Insista Kaethe en lui tordant la main un peu plus.
- Oui mademoiselle !
- Fort bien, et comme tes petits camarades me regardent d'un air étonné, je vais en profiter pour vous prévenir.

Elle éleva la voix pour être sur que toute l'immense salle l'entende.

Je suis votre nouveau médecin, Mademoiselle Kollwitz. Je suis celle qui vous sauvera la mise lorsque vous serez gisants, les entrailles à l'air, suppliant qu'on vienne vous mettre à mort. Je suis celle que vous supplierez de vous donner ne serait-ce qu'un milligramme de morphine quand un de vos membres vous aura été arraché. Je suis celle qui vous rafistolera une fois qu'une balle vous aura fait un deuxième trou du cul et que vous chialerez comme des nourrissons en manque de nichons !
J'estime de ce fait avoir droit au respect qui m'est dû, au regard des services immenses que je pourrais vous rendre, est-ce bien clair ?

Le soldier gémissant ainsi que le visage sévère tourné vers eux enjoignirent une bonne partie de l'assistance à répondre par l'affirmative.
Satisfaite, Kaethe relâcha la main bleuie du soldat, afficha un sourire angélique, prit sa valise et se tourna vers Cathal :

Pourriez vous me faire l'immense faveur de me conduire à quelqu'un qui pourra me dire où se trouve ma chambre s'il vous plait ?

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Cathal observait la scène avec dégoût. Malgré son comportement de gamin, ses manies un peu brutes et barbares, si il y avait bien une chose qui ne l'intéressait pas, c'était l'amour. Il croyait dur comme fer, dû à son manque d'éducation, que coucher c'était assurer la naissance d'un enfant, à tout les coups. Cathal aurait détester ça, s'occuper d'un enfant, il avait, plus jeune, décidé qu'il en aurait jamais. C'était peut-être la décision la plus mature qu'il n'ait jamais prise, car il pensait que son enfant aurait honte de son père, ce qui aurait sûrement été le cas. Rien que de penser à faire un acte tel que coucher le dégoutait, il n'était pas fait pour aimer d'un amour sincère. ' Pauvre déjanté lubrique ' pensa t-il, en voyant le soldier par terre. Cathal savait que Kaethe ne risquait de toute manière rien, les mercenaires écoutaient les medics quoi qu'ils arrivent. Être medic, c'était avoir l'assurance d'être vu comme un chef. Cathal lui même respectait plus les medic que n'importe quel général ou major. Il soupira et tourna lentement la tête vers l'escalier.

" T'es sûrement au premier étage, vu que tu viens d'arriver. Doit y'avoir ton nom sur une porte, j'ai vu un engineer passer l'autre jour pour poser des plaques. D'ailleurs, si j'me rappelle bien, y'avais une plaque gigantesque, ça doit être celle de Sputnik Von Staline Shbrotchitchimachintruc, le Russe de tout à l'heure. Si vous trouvez pas, demandez en haut, y'a toujours quelqu'un. "

" Je vous remercie Cathal, j'y vais de ce pas. Si vous me cherchez, ce qui m'étonnerais, je serais à l'infirmerie.

Cette remarque fut ponctuée d'un sourire entendu, avoir humilié ce soldier l'avait mise d'humeur taquine.
Ce dernier la salua d'un signe de tête et se retourna pour vaquer à ses occupations. Elle le regarda partir un moment, puis se dirigea vers le 1er étage.
Quelques personnes s'y trouvait déjà, discutant, rigolant. L'ambiance était détendue, très loin des camps militaires où elle avait servit.
Son intuition lui susurra que ça n'allait pas durer.
Tout en marchant dans le couloir, elle entendit quelqu'un l'appeler :

"Mademoiselle Kollwitz !! Mademoiselle Kollwitz !!

Lorsqu'elle se retourna, elle vit un engineer tout essoufflé courir vers elle. Il s'arrêta juste devant elle, les mains sur les hanches penché vers l'avant. Son crâne luisant par l'effort, le pauvre bougre tenta tant bien que mal de se redresser pour le salut militaire, mais Kaethe l'arrêta.

"Vous n'allez tout de même pas me faire une embolie pulmonaire le jour de mon arrivée ! Je vous en prie, reprenez votre souffle, nous avons tout notre temps."

L'engineer n'eut pas la force pour la remercier, il poussa de longs soupirs, se redressa et arriva à articuler quelques mots :

"Je suis désolé d'arriver si tard mon Colonel, mais on ne m'avait pas prévenu de votre arrivée. La paperasse à traiter pour toute cette opération, c'est devenu l'enfer en bas !
Enfin bref, je suis venu pour vous accompagner à vos appartements, si vous voulez bien me suivre. Puis-je prendre vos bagages mon Colonel ?
- Inutile, je ne suis pas encore sénile.
- B-bbb bien sur mon Colonel, je ne pensais pas à mal, balbutia l'engineer.
- Je le sais bien, aucun mal à cela." Kaethe lui souri pour lui montrer qu'elle ne l'avait pas mal prit.

Il l'entraina dans une partie plus calme de la base, surement les quartiers des officiers. Il y avait moins d'activité ici, les échos des rires s'estompaient au fur et à mesure de leur avancée. L'engineer s'arrêta devant une porte boisée, trifouilla dans sa poche et en sorti un petit porte clef.

"Voici vos quartiers mon Colonel, je vous laisse vous installer au calme. Tenez, vos badges ainsi que les laissez passez dont vous aurez grandement besoin, ils sont un peu tatillons ces temps-ci. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez le 651 depuis votre poste téléphonique ! Je puis aussi vous montrer où se situe l'infirmerie je-
- Nul besoin, je trouverais par moi même, j'aime me balader pour repérer les lieux, je vous remercie.
- Pppp pas de quoi mon Colonel, voici vos clefs, passez une bonne fin de soirée.
- De même. "

L'engineer salua et ferma la porte doucement derrière lui.
Kaethe ne prit même pas la peine de regarder autour d'elle, elle enleva ses bottes pleines de terre et les rangea dans un coin. Elle enleva ensuite son pantalon, puis enleva sa veste en la jetant sur le lit. Sa chemise ne tarda pas à la rejoindre. Elle prit une serviette dans sa valise puis se rendit dans la salle de bain, elle enleva son boxer dentelle ainsi que son soutient-gorge assorti et les jeta sur le sol.
Nue, elle se regarda dans la glace, tournant sur elle même en palpant délicatement ses seins.
'Tout est en place' se dit-elle en rigolant intérieurement.
Elle entra alors dans la douche, elle soupira de bonheur, quelle sensation divine cette eau ruisselante sur son corps chaud et tendu !
Elle savonna doucement sa poitrine généreuse puis descendit lentement sur ses fesses galbées. Cette nuit allait être reposante, très reposante...

Enfin il pouvait se reposer en paix ! Karei à facilement trouver sa chambre, mais il a fallu encore ranger toutes ses munitions customisées et ses trois miniguns, il garde son minigun préféré sur la commode pour le prendre en cas d'urgence, c'est alors qu'il se plongea dans le flot ses pensées

" Franchement ce scout insolent à l'air d'un type sympa, mais mes origines russes ne doivent pas trop lui plaire. Rah ! Les Américains ! Toujours a discrédité toutes les personnes qui ne sont pas pareilles qu'eux ! Mais est-ce que tous les Américains sont comme ça ? Si oui ça ne sera pas si différents des opposants du communisme comme moi ! J'espère que ce n'est pas le cas et que je ne me fasse pas lyncher par ma propre équipe !"
Ses pensées se recentrèrent vers cette femme, Kaethe Kollwitz... Il ne savait pas pourquoi, mais il semblait l'avoir déjà vu quelque part. "Non cela ne peut pas être elle, elle est morte, je l'ai vu, elle est tombée et elle ne s'est jamais relevée !"

De plus elle n'était pas russe, elle avait l'air d'avoir un certain accent allemand, mais elle parlait parfaitement anglais, elle pouvait dissimuler son accent. Ne pouvant pas trouver le sommeil même après son long voyage, Karei décida de faire le tour de l'avant-poste. Il allait ouvrir la porte quand il se retourna pour regarder son minigun toujours posait sur la commode, il regardait l'arme avec nostalgie...

"Sveltana" murmura-t-il avant d'aller prendre son arme fétiche et commencer a patrouiller dans cette avant-poste silencieux.Il entendit le son d'une douche, ce qui lui fit penser qu'il n'avait pas pris de bain depuis son départ pour les États-Unis. Mais ça pouvait attendre, il se dirigea vers la salle immense qu'il avait parcouru en rentrant, son minigun dans le dos, il commença son boulot.

Ha que cette douche lui avait fait du bien ! Elle rangea toutes ses affaires sur des cintres dépliants qu'elle mit dans l'armoire prévue à cet effet. Elle fut surprise d'y trouver une longue blouse blanche agrémentée ça et là de bleu, assortie d'un pantalon bouffant dans les mêmes tons.
Pauling avait vraiment pensé à tout, même à ses mensurations, cette tenue était parfaite.
Entourée de sa simple serviette qui ne cachait en rien ses formes avantageuses, elle sorti ces vêtements de leur film plastique et les enfila.
Elle nettoya ses bottes avec le cirage qu'elle avait emmené jusqu'à ce qu'elle vit son visage se refléter. Elle passa sa main dans ses cheveux encore humides afin de leur donner un semblant de coiffure, puis elle retourna dans la salle de bain afin de se maquiller consciencieusement.
Il fallait qu'elle fasse une bonne impression, Cathal l'avait prévenue que dans l'infirmerie régnait l'anarchie et devait plutôt ressembler à une boucherie.
De ce fait, une belle femme comme elle devrait pouvoir leur redonner un peu d'espoir et de joie de vivre, elle avait remarqué cela au Viet Nam.
Elle accrocha son badge côté gauche, l'inscription MEDIC ainsi que son grade de Colonel y étaient parfaitement lisibles. Elle se regarda dans la glace puis jeta un œil à sa montre, il était l'heure.
Kaethe se dirigea vers sa trousse à pharmacie d'où elle sortir une seringue de taille réduite. Elle soupira, cet exercice était éprouvant pour elle, même depuis toutes ces années l'habitude n'avait pas reprit le dessus.
Elle enleva le capuchon de sécurité puis sans un souffle, elle se piqua dans le cou. La tête commença à lui tourner, elle tomba à genou en poussant de longs soupirs, la douleur était insupportable, il fallait qu'elle retravaille le vaccin, c'était certain.
Pendant de longues minutes, chaque centimètre carré de son corps semblait transpercé par mille aiguilles, elle sentit sa tête sur le point d'exploser et s'adossa sur son lit, tétanisée par le produit.
Puis tout s'arrêta, elle prit une grande bouffée d'air et se releva doucement.
'Je ne m'y ferait jamais je pense', pensa t-elle.
Elle décida qu'il était plus que temps de bouger de cette pièce afin de commencer sa visite à l'infirmerie, elle prit son porte clef ainsi que sa mallette de chirurgie et ouvrit sa porte.

"Bon c'est fait, je me suis perdu !" pensa-t-il en soupirant

Il tentait de trouver la grande salle dans laquelle il était rentré mais impossible ! Il se retrouvait plus sur par rapport tous ces étages du dortoir et l'orientation n'était pas son point fort...

Il entendit une porte s'ouvrir au loin :

"Ah ! enfin quelqu'un ! Tiens c'est la medic de tout à l'heure..."

Il s'approcha de la medic en visiblement en uniforme et lui adressa la parole.

"Privet ! Excuser moi, mais être un peu perdu. Pas vraiment connaitre avant-poste donc moi tourner en rond"

A peine eut-elle fermé sa porte à clef qu'elle entendit une voix connue, celle du gros heavy :

"Privet ! Excuser moi, mais être un peu perdu. Pas vraiment connaitre avant-poste donc moi tourner en rond"

Elle rangea le porte-clef dans sa poche intérieure et le dévisagea, il ne s'était visiblement pas changé depuis son arrivée, toujours affublé de sa salopette bleue délavée.
Elle lui dit d'une voix calme :

"Hmmm, et bien j'avais dans l'idée de me balader pour faire de la reconnaissance seule, mais puisque vous êtes là, je ne vais pas vous laisser en plan. Vous pouvez me suivre si ça vous chante, je cherche l'infirmerie pour me faire connaître de mes futurs collègues.
Quel est votre nom déjà... Kara, kiri, ha j'y suis, Karei ! Hé bien Karei si vous marchez à un bon rythme vous pouvez toujours tenter de me suivre, en avant !"

Sur ces mots elle prit son étui doré à cigarette, elle en sorti délicatement une qu'elle posa sur le bord de sa lèvre couverte de rouge coquelicot. Elle tendit l'étui à Karei :

"Cigarette ?"

"Cigarette ?"
"Net, spasibo ! Moi arrêter fumer depuis cinq ans"

Karei commença à la suivre quand il finit par posait cette question qui le turlupinait :

"Au fait, moi me demander d'où vous venir, vous ne pas avoir accent comme moi donc..."

Il posa cette question avec une lueur d'espoir dans les yeux

Au bout de 5h de marche Nick arriva finalement dans la base avancé des Blu
en arrivant il tomba sur un taxi hors d'usage duquel il récupéra quelques pièces de métal
Ensuite il alla directement dormir pour récupérer de sa marche

"Au fait, moi me demander d'où vous venir, vous ne pas avoir accent comme moi donc..."

Cette dernière phrase resta longtemps en suspend dans les airs, tel un nuage remplit de flotte prêt à crever sur leurs têtes.
Devant le refus du russe, elle referma son étui à cigarettes et le rangea dans sa veste sans même en prendre une. Elle continua à marcher droit devant pendant quelques mètres puis prit enfin la parole :

"D'où je viens ? Hé bien c'est un peu compliqué je dois dire... On pourrait considérer mon pays d'origine comme étant l'Allemagne, j'ai beaucoup... voyagé si je puis dire." Cette dernière phrase resta presque en travers de sa gorge, tellement le souvenir de son pays la blessait.
Elle secoua la tête doucement puis se ressaisit.
"Mais là n'est pas la question mon cher, nous sommes ici pour une raison bien précise, et j'entends mener à bien ma mission avec une efficacité maximale compris ?

Elle accéléra sensiblement le pas, si bien que le heavy eut un peu de mal à tenir le rythme, mais il tint bon.

(Jolie tentative d'incrust l'ingé :''"D)

"Da ! Si vous vouloir efficacité maximum, moi proposer mes services !"dit-il en touchant son minigun accroché à son dos

"Moi robuste et avec Sveltana et vous, grande utilité de travailler ensemble ! Moi avoir toujours eu travail solitaire, mais moi faire de mon mieux pour mission actuel !"

Un son parcourait le couloir, une sorte de gargouillement...

"Ah ! Moi parler et moi finir par avoir faim !"

Il pris un sachet sentant le choux et la viande farcie :

"Moi toujours avoir goloubtsy, pas très gros, remplir creux estomac et très nourrissant ! Vous vouloir gouter ? Si vous pas aimer, pas grave, plat typique de l'est !"lança-t-il en tendant un goloubtsy à Kaethe