Les prémices ...

Messages : 16 Date d'inscription : 06/02/2010 Age : 41 Localisation : Australia

Le soleil était à son zénith, ne laissant sur le champ de bataille aucun coin d'ombre.
Une tension incertaine se mêlait à la chaleur environnante, chacun était à son poste, à couvert. Le moindre coup de feu déclencherai la bataille.
John regardais entre deux planches de bois ce qui se passait à l'extérieur, son champ de vision réduit, il ne vit pas grand chose, mais le vent portait à ses oreilles le grincement de scie d'un médic adverse, ce son résonnait comme un orchestre macabre, il put percevoir les rires nerveux des soldiers BLU. ' Pauvres imbéciles. '
Le cri funeste d'un vautour retentis avant de faire place à un silence angoissant.
Plus aucun bruit... Au plus profond de lui-même, John savait que cela ne durerait pas.
La sueur de son front perlait sur le sol, s'égouttant dans un bruit sourd.
Une goutte... puis deux... le bruit d'un pas... une troisième... les pas s'accéléraient, martelant le bois. Le rythme était désormais constant, c'était rapide, peut-être encore dix ou quinze mètres avant d'être fixer. Par précaution, John arma sa Winchester. Les pas se rapprochait, vu la vitesse de déplacement ça ne peut-être qu'un scout... Le bruit des pas résonnait lentement aux oreilles de John. Le bruit de pas cessa, le dernier fut d'une intensité et d'une vélocité déconcertante, le vent sifflait au contact de ce prodige de vitesse, John leva la tête, le soleil l'aveuglait, il pus pour autant distinguer une vague silhouette accroupis sur un perchoir. C'était son camarade et scout vétéran, Dave.

Messages : 16 Date d'inscription : 06/02/2010 Age : 41 Localisation : Australia

"Hey Dave ! Vieille branche ! Comment vas-tu ?"

Dave était ce genre de personnes qui ont toujours le sourire, le cœur sur la main et l'âme altruiste. C'était un scout qui devait avoir la quarantaine triomphante, en pleine possession de ses moyens.
Dave était un ex-soldat de l'US ARMY, recruté par les RED pour sa rapidité sans nom, sa vitesse d'exécution et ses qualités de leader.

Le soleil continuait son rayonnement incessant.
' On crève de chaud dans ce pays de merde... '
John réajusta son chapeau, le peu d'ombre qu'il lui offrait était un véritable régal.
Dave descendis de son perchoir, une curieuse valise à la main, elle semblait plutôt lourde, et fortement sécurisé.

"Tu nous ramène quoi là ?" interrogea John.

"J'ai trouver ça dans un recoin de leur base, je m'y suis infiltrer par l'entrée principale, à ma grande surprise, il n'y avais pas l'ombre d'une personne au rez-de-chaussée, je suis donc descendu dans leurs égouts..."

Une brève mimique de dégout sur le visage, Dave tentais d'essuyer ses rangers complètement recouverte d'une substance aux tons verdâtres et à la terrible odeur, John eu un haut le cœur.

"... et j'ai finalement trouvé cette valise, ça semble bizarre, les quelques feuilles qui s'en échappent laissent entrevoir des sortes de plans, un espèce de chariot avec une ogive énorme, surement destinés à la destruction rapide de bases ennemis... je m'en vais donner ça à Scott qu'il le fasse analyser par nos laboratoires"
En un éclair, Dave partis...

_________________________________

16h30, Le soleil commençait à arborer ses teintes orangés, sonnant sa retraite, le vent se défaisait de sa timidité et pris la peine d'arriver jusqu'au joues de John. La caresse du vent froid contrastant avec la chaleur de sa peau fit parcourir un léger frisson en lui...
C'était son moment préféré, le soleil capitule, le vent s'engouffre, siffle, balayant les odeurs de sueurs et les infectes relents d'odeurs des chaussures de Dave.
John s'apprêta à rentrer aux dortoirs histoire de prendre un peu de repos pour la ronde de cette nuit.
' De toute façon avec un vent pareil, personne n'osera sortir '
C'est ce qu'il pensait avant qu'un long cri de douleur déchirant le silence viennent le contredire... John baissa la tête, pris son chapeau et le ramena contre sa poitrine, les échos du cri se mêlant aux battements de son cœur, John ferma les yeux. Une larme solitaire ruisselait sur son visage...
'Dave ...'

Messages : 74 Date d'inscription : 05/02/2010

Réveillé brutalement par ce bruit lointain, Liam ne savait pas exactement ce qui l'avait réveillé, son lourd sommeil lui ayant volé la signification de ce bruit. Liam reprit conscience de ce qui l'entourait.
C'était un cri, de joie, de peine, de douleur, il n'en avait aucune idée. Dès lors il prit son arme, enfila sa veste, et courra à son poste, où il croisa John.

" John...c'était quoi ce bruit ? "

Il se dirigea vers la fenêtre, regarda en direction de la base ennemie, et le vent balayait le moindre grain de sable, rendant ce monde sombre, masquant, estompant la lumière du soleil. La base ennemie restait visible, mais devenait floue, presque évanescente.

" Mon fusil... "

Il aida son regard de sa lunette, et inspecta au loin la base BLU, qui paraissait abandonnée.

" Tout à l'air calme... "

Liam ne parlait pas beaucoup, mais il pensait. Tout lui paraissait anormalement calme, aucune trace de vie ne se faisait apercevoir chez les BLU. Il regarda John, et vit cette larme imperceptible couler le long de son visage. Il en tira quelques hypothèses sur ce cri qu'il entendit, mais décida de laisser couler cette peine qui entourait John, et continua son inspection.

Stupide délinquant Messages : 181 Date d'inscription : 06/02/2010

Il l'avait vu. Il l'avait vu repartir avec la fausse valise, l'imbécile. Il était tombé dans un piège, Cathal savait qu'il était là, quelque part, ce scout essayait de s'infiltrer. Une goutte de sueur coula le long du visage de Cathal. Cela faisait un quart d'heure qu'il suivait le scout de son viseur, alors que celui ci s'approchait de la base BLU. Il était grand, et il avait l'air musclé pour un scout. Il n'avait décidément pas peur de la mort, à travers la lunette posé sur son cher scattergun, Cathal pouvait voir l'assurance, la fierté et la détermination dans son regard. Cathal avait peur. Très peur. Il était presque à découvert, et il ne pouvait pour l'instant rien faire, il était trop loin. Sa lunette ne lui servait que de jumelle, son scattergun n'atteindrait même pas un éléphant à une telle distance. Il fallait atteindre le bon moment, celui où le scout serait assez proche pour mourir silencieusement. Celui-ci s'approchait dangereusement, si Cathal se faisait repérer, c'était foutu, le scout s'en sortirait probablement. Le RED finis par être assez proche. Cathal n'hésita pas une seconde. ' Belle fin d'après-midi pour mourir. '. Il tira. Les oiseaux, qui s'étaient posés sur les grillages environnant, s'envolèrent, terrifié par le bruit du coup de feu. Le scout RED tomba lentement à terre, et Cathal se jeta violemment à terre pour ne pas être descendu par un éventuel sniper ennemis qui aurait vu d'où était parti le coup de feu. Cathal expira longuement, en signe de soulagement. Il avait réussis son coup. Soudain, il entendit un terrible cri. Strident, un cri de désespoir, de douleur, inspirant la mort. Erreur tactique, le scout n'était pas tout-à-fait finis. Cathal se leva violemment, tout en dégainant son China T-54 et se mit à tirer frénétiquement sur le scout rampant dans son sang.

" Ta geule putain, crève en silence, crève en silence, merde! "

Cathal tomba à terre, une larme aux yeux. Il avait déjà tué, il était entrainé pour tuer, c'était une véritable machine à tuer, et pourtant, quelque chose n'était pas juste. Ce cri lui glaça le sang. Il lui fallu quelques secondes pour reprendre ses esprits et se rendre compte qu'il n'avait fait que tuer quelqu'un. Il était pourtant habitué aux situations les plus horribles et inhumaines, combien de spy avait t-il torturé ? Même lui avait oublié, il ne les comptais plus. Il était pourtant persuadé que ce n'était pas juste, quelque chose n'allait pas.

Messages : 10 Date d'inscription : 07/02/2010 Age : 47 Localisation : Illinois

Walter avait entendu de l'avant-poste RED des coups de feu d'un fusil mais il n'en était pas certain.

Arrivant sur le champs de bataille,Il vit le Scout RED allongé par terre, recouvert de sang,il ne respirai plus.Walter o' Donell, l'ancien soldat de l'armée , n'allait pas laisser un de ses coéquipiers mourrir sur le champs de bataille ,donc il le souleva,l'emmena dans la base RED en courant et le deposa à l'infirmerie et expliqua la situation au Medic RED

"Je l'ai retrouver mort , par terre , sur le champs de bataille sans vie"

Messages : 16 Date d'inscription : 06/02/2010 Age : 41 Localisation : Australia

' Nan c'est impossible ... Je n'y crois pas, Dave, putin... '

Chaque fois c'est la même chose, un camarade mort, un frère qui vous écoutais, vous épaulais, un de plus.
Mais aujourd'hui c'était différent, il avait perdu un être cher, ce Dave était plus qu'un camarade, c'est avec cette personne qu'il avait débuté dans la Reliable, cette même personne qui venait le réconforter quand plus rien n'allait, quand son passé le rongeais...
John se rendit à l'infirmerie, près du lit de son ami, défunt.
Son visage était couverts de sang, sa peau avait virée au bleu, sa poitrine était largement ouverte surement dut à la violence du coup de feu...
Son regard emplis de souffrance déchirais le cœur de John

' Dave... T'avait pas la droit de mourir ! '

Le vent grondait terriblement dehors, assis, la tête dans ses bras, John refoulait tout les souvenirs lié à Dave.
' Papa... '

Messages : 13 Date d'inscription : 06/02/2010 Age : 87

Rien ne bougeait, rien de rien. Pourtant Jack Malinwa s'était placé près du champ de bataille, dans un coin sombre. Il régnait une ambiance feutrée, sans bruits, sans mouvements brusques. Tout bon sniper aurait adoré cette situation, mais pas Jack.
Pour lui, se battre signifie être sur le champ de bataille, auprès des tués et des mourants. Il voulait sentir le sang chaud, l'action, les balles qui fusent. Au lieu de ça, tout était lent et endormant. Ce trait de charactère ne lui avait pas permis de conquérir l'amitié de ses confrères sniper, mais par contre il lui permettait de bien s'entendre avec ce soldier qui s'amusait à lancer des couteaux contre le mur. Lui semblait savoir ce qu'était une guerre.

Comme rien ne semblait se présager, le sniper décida de rentrer à la base pour lancer des couteaux lui aussi. Il ne semblait pas y avoir grand chose d'autre à faire de toute façon.

Soudainement, alors qu'il était presque arrivé au lieu où se trouvait son nouvel ami, Jack entendit un cri, vite transformé en râle atroce. C'était ce qu'attendait Zoruninho, les hostilités commençaient enfin !
Mais avant de retourner sur le cham de bataille, l'expérimenté Malinwa vit son collègue sniper laisser glisser quelques larmes devant un cadavre de scout qui venait d'être remonté.

Finalement, personne ne semblait s'activer plus qu'auparavent, cette mort n'avait pas enclenché la bataille.
Dépité Jack, alias Zoruninho pour ses proches, s'assit à l'emplacement où se trouvait Bly, celui-ci étant apparement partit.

Zoruninho lançait des couteaux, encore et encore ... Rien ne bougeait ...

Déambulant dans les couloirs, Bly vit passer un coéquipier portant un scout sur son épaule.

'Quels mauviettes ces gringalets de scout'

Continuant son chemin il entendit un bruit de choc régulier au détour d'un mirador, passant la tête par l'entrebâillement de la porte il vit Malinwa qui passait le temps à lancer un couteau contre le mur, son occupation favorite. Sortant sa propre lame il la propulsa sur le mur au milieu des entailles déjà faites par le couteau du sniper. Façon comme une autre de rompre la glace.

"Alors... Comment c'est l'Afrique ?"

Messages : 13 Date d'inscription : 06/02/2010 Age : 87

"Alors... Comment c'est l'Afrique ?"

Jack regarda le soldier qui lui parlait et qui venait de froler son couteau planté dans le mur. C'était par chance le soldier qu'il trouvait plutôt sympathique et il décida donc de répondre à sa question

"L'afrique ... là bas si tu as faim, tu as faim; si tu as chaud, tu as chaud. Tu ne peux pas surmonter ce genre de problèmes comme en Amérique mais au moins tu deviens un homme, un vrai. Il ne leur manque que le savoir faire Américain pour les armes et l'Afrique dominerait le reste du monde."

Il avait beaucoup parlé, celà faisait longtemps qu'il n'avait pas dialogué avec quelqu'un. Surtout avec un Américain tout-équipé, lavé, nourri et protégé comme il voyait tout les Américains. Mais celui-ci semblait différent, il semblait savoir vivre à la dure et Jack aimait ça.

"L'afrique ... là bas si tu as faim, tu as faim; si tu as chaud, tu as chaud. Tu ne peux pas surmonter ce genre de problèmes comme en Amérique mais au moins tu deviens un homme, un vrai. Il ne leur manque que le savoir faire Américain pour les armes et l'Afrique dominerait le reste du monde."

Bly n'était peut être pas une flèche mais il ne comprenait pas très bien.

"Alors l'Afrique c'est vraiment différent..."

Réfléchissant à ce qu'il allait dire, il planta un fois de plus sa lame dans le mur et les entailles commençaient à former le mot "Apache" dans le bois.

"Je suis né dans une réserve indienne, dans ma tribu, si on a faim on tue un bison, on le cuit, on le mange, on n'a plus faim... En Afrique il doit pas y'avoir de bisons, c'est pour ça qu'ils ont faim..."

Bly fixait toujours le bois, il lança plus violemment son couteau et acheva son "E".

Sur ce dernier lancé, il se leva, salua brièvement l'"Africain" et sortit en direction de la salle de repos. Bly descendit l'escalier du mirador puis celui du mur d'enceinte, passant devant la porte de celui dans lequel Liam se trouvait, il entendit sa lente respiration alors qu'il était à l'affut du camp ennemi. Traversant la cours sablonneuse sous les dernières chaleurs du soir, l'atmosphère lourde l'obligea à forcer le pas. Bly se pressa donc vers les double-portes du plus grand des bâtiments et rejoignit la "fraicheur" de la salle de repos. Fraîcheur de courte durée, en effet le ventilateur faisait encore des siennes comme à son habitude, laissant place à l'oppressante chaleur.

[EDIT : pour plus de cohérence j'ai donc spécifié que je me rendais dans la salle de repos.]

Messages : 74 Date d'inscription : 05/02/2010

Liam n'avait pas bougé de sa fenêtre. Hormis quelques ombres se laissant apercevoir grâce à la lumière des spots à l'intérieur de la base ennemi, aucun d'entre eux ne laissait apparaître son visage, ni même une jambe. Mais Liam savait maintenant que l'avant poste était en activité.
' Montrez-vous... ' pensait-il. Il était nerveux mais ne tremblait pas, la mort d'un coéquipier était pour lui signe que la guerre était déclarée.

L'oeil dans sa lunette, il n'entendait plus aucun bruit provenant de ses camarades, il n'était attentif qu'a ce qui provenait du champ de bataille. Mais rien, seul un calme plat et quelques rares oiseaux de proie se faisaient entendre. C'était un calme dérangeant, d'abord un cri atroce, et plus rien.

Sa ronde avait commencée, et dans sa tête elle n'était pas prête de s'arrêter. Il n'y a pas de place pour le repos dans une guerre.

"Je l'ai retrouver mort , par terre , sur le champs de bataille sans vie"

"Encore un de crever ? J'ai l'autorisation pour la vente d'organe ? Les pieds de scout ça se vend plutôt bien. Ces idiots pensent qu'une greffe va les faire courir plus vite ! Bah, c'est toujours de la monnaie en plus.

Waik avait l'habitude de voir des gens mort, tout comme il avait l'habitude de parler seul tant le soldat paraissait en détresse face à son collègue dégoulinant de sang. Waik commença l'autopsie

"Soit tu sors, soit tu as le coeur bien accroché. De la bile dans un corps, après pour retrouver le plomb, c'moins pratique et ça sent moins bon"

Le scalpel ouvrit l'estomac de la pauvre victime à une vitesse effarante. Waik a beau eu son diplôme à coup de pot de vin, il avait tout de même de l'expérience. Il retira une dizaine de balle à l'endroit de l'impact. Il les glisse dans sa poche et fixe le soldat

"Ya pas de doute, c'est un fusil à pompe qui a fait ce carnage. Quand à savoir à qui il appartenait....Vu la forme de l'impact, j'dirais un scout mais rien n'est moins sûr. Si on a un spécialiste des flingues, va lui demander. Sinon, pour les pieds, c'est ok ?

Messages : 10 Date d'inscription : 07/02/2010 Age : 47 Localisation : Illinois

Commencent à se sentir mal à l'aise, Walter tourna nerveusement en rond dans la salle d'opération rempli de sang, mais il ne pus se retenir.

"Bon au lieu de raconter vos histoire de médecin de psychopathe, agissez, déclenchez une alerte, On va pas laisser toute notre équipe ce faire dépouiller comme ça !!! J'éxige que vous fassiez sonner la cloche et que l'on prépare un plan au plus vite."

Messages : 7 Date d'inscription : 09/02/2010

" Snake s'approcha de la bâtisse, son packtage sur le dos.
'mais qu'est ce que je fout ici ' se demanda t-il. Il fut tenté de plier bagage plusieurs fois mais ce que lui avait dit la vieille l'avait fait réfléchir.
Il ne pouvait tout simplement pas reculer, les dés étaient jetés.
' haaaa si tu pouvais me voir Hal', tu te marrerai bien... '
Il se dirigea vers la porte lorsqu'il entendu un bruit bien connu, le coulissement du chien d'un fusil. AUssitôt il se jeta à terre, se mettant à couvert derrière un baril d'essence qui trainait là.
'putain de merde, mais c'est quoi ce bordel ?' Il identifia d'où venait le tir et vit le bout d'un canon pointer à travers un store du 1er étage.

" Hého ! Ca va pas la tête ? CHui avec vous espèce d'attardés !
- Qui me dit que t'es un des notre, t'es bien en retard pour être recruté !
- Écoute mon gars, jveux pas d'embrouilles, chui là parce que Pauling m'a contacté, je bosse avec vous bordel !

Le silence lui répondit, il attendit donc tout en sortant délicatement son socom de son sac, il vérifia les balles et attendit.
Quelques minutes plus tard, il entendit la porte d'entrée s'ouvrir en grinçant, les nerfs à vif, Snake ramena près de lui son arme, prêt à bondir.

" Du calme mon gars, on a la preuve que t'es l'un de nous, on a téléphoné à Pauling, on veut juste savoir ton nom et savoir qui tu as eu après elle au téléphone, ça nous prouvera ta bonne foi.
- Bordel c'est pire que chez les rouscoff dans ce bled, je m'appelle Snake Plissken, Spy de mon état, j'ai eu votre responsable au téléphone après Pauling, une vieille apparemment !

Quelques secondes de silence plus tard, il entendit :

" C'est bon mon gars, on te crois, tu peux sortir.

Snake poussa un soupir de soulagement, mais garda son arme dans la main, au cas ou. Il se releva lentement, sans perdre de vue les personnes qu'il avait devant lui : un soldier et un sniper apparemment.

" Moi aussi chui content de bosser avec vous... Sacré accueil hein ? Bon c'est pas tout mais où est ce qu'elle est ma piaule ? "

Au loin la silhouette de Carol était déformée par la chaleur du désert, cela faisait des heures qu'elle marchait et sa gourde de rhum était vide depuis déjà cinq bons on kilomètres. Alors que ses pas s'éloignaient de l'accès principal pour contourner un affichage informant un champ de mine, elle vit apparaitre sur le sol un point rouge qui monta vite le long de son corps et s'arrêta surement sur son front, puis redescendit très vite au niveau de sa poitrine...

'Tous les mêmes ces mecs...'

Après un signe de main qui n'avait rien d'amical Carol accéléra le pas jusqu'aux portes principales, ses formes généreuses se mettant en mouvement pour le bonheur des yeux du sniper qui la visait. Arrivée aux dites portes elle s'aperçut que personne ne surveillait son accès. Un peu plus loin, de l'autre côté de la porte grillagée, elle vit un type avec un casque de chantier qui devait être un engineer et un autre portant une combinaison moulante lui donnant l'air ridicule d'une danseuse de ballet... les fanfreluches du tutu en moins...

"Hey ! Les mecs v'nez m'ouvrir !" cria-t-elle après avoir sifflé un bon coup pour attirer leur attention.

Ce ne fut qu'à ce moment que le sniper chargé de la surveillance de la porte se réveilla et fit dépasser le canon menaçant de son joujoux entre les lamelles des stores. Il réclama son identité et une preuve de sa convocation. Pour toute réponse et lui dit simplement d'aller se faire voir et de contacter un supérieur, non mais elle n'allait pas faire le tour du propriétaire avec de tels bouseux ?

"Bon au lieu de raconter vos histoire de médecin de psychopathe, agissez, déclenchez une alerte, On va pas laisser toute notre équipe ce faire dépouiller comme ça !!! J'éxige que vous fassiez sonner la cloche et que l'on prépare un plan au plus vite."

Waik comprit la détresse du soldat. Mais bordel, comment pouvait t'il alerter tout le monde ? Pis quesqu'il en avait à foutre, lui il est pas fait pour les combats. Il soigne et on le paye pour soigner.

Rendez-vous à la cafétaria, on avisera quand tout le monde y sera réunis. Enfin tout le monde moins ce scout

Waik pointa du doigt le corps semblable à une poupée déchirée. puis détourna le dos pour se diriger vers la cafét'

Messages : 74 Date d'inscription : 05/02/2010

Liam ayant entendu l'annonce, et ayant vu deux de ses camarades se diriger vers la cafétaria, il décida d'aller voir ce qu'il s'y tramait.

" Qu'est-ce qu'ils vont tous foutre là bas ? "

Il se leva, prit son fusil, et alla en direction de la cafétaria...

Messages : 10 Date d'inscription : 07/02/2010 Age : 47 Localisation : Illinois

Walter monta sur une table de la cafétéria pour se faire écouter et cria...

Halte! Aujourd'hui, l'un de nos confrère est mort au combat, je ne laisserai pas cette évenement se reproduire, alors voila mon plan:

Carol tu passeras par le champs de bataille sur le pont en minant leur base de façon qu'ils ne puissent pas sortir!

Waik ! tu resteras avec moi et tu me donneras l'übercharge pour que l'on tente une persé dans leur camps.

Toi Snake, vu tes compétences élevés, tu t'introduiras dans leur base en te déguisant en sniper et tu essaieras déliminer le Medic adverse, OK !?

Jake,Liam et John, le trio infernal vous allez vous, vous cacher entre les lattes de bois de notre camps.

et toi Bly , tu est notre bouquet final, tu fais BOOM !! Mouhahaha

Vous êtes pret les amis, nous devons les faires replier dans leur Bases principal, Je ne suis pas un stratège mais je concidère ma technique très bien, Vous me suivez les gars?

[Walter supprime ce message please Laughing

surtout que tu l'a re-posté dans la cafet']

Toujours campée devant la porte, Carol commençait à perdre patience.

'Quelle bande de blaireaux ! Aucun goût ! Ils traversent tous la cours pour se ramener dans le bâtiment en face et préfère ça à venir m'ouvrir... Et puis merde ils l'auront cherché, aux grands maux les grands remèdes'

Elle sortis quelques uns de ses petits bâtons de dynamite et en fixa un sur chaque charnière de la porte. Quatre coups de briquet plus tard un joli feu d'artifice était lancé. Dans un son sec la nitroglycérine du bâton de dynamite explosa, laissant tomber la porte massive aux pieds de la jeune femme.

"Toc Toc Toc..." dit-elle d'un air morne.

Passant sur la porte et se trouvait à présent dans une sorte de cours sablonneuse dans laquelle siégeaient rouleaux de bois retournés transformés en table de poker, pick-ups plein à craquer de matériel inutile et déchets divers et variés.

'Ça m'a l'air cool ici, je sens que je vais me plaire, sauf si cet avant poste n'est remplit qu'avec des blaireaux du même genre que les types de tout à l'heure.'

"JE RÉPÈTE ! DEUX NOUVEAUX GUERRIERS REJOIGNENT NOS RANGS, UN SPY ET UNE DEMONMAN LES GARÇONS !
- DemoWOMAN TOCARD !" beugla-t-elle en avançant dans la direction qu'indiquait le panneau "cafeteria".

Ils allaient entendre parler d'elle lorsqu'elle mettrait la main sur tous ces salaud qui avaient préféré la laisser poireauter.

Messages : 7 Date d'inscription : 09/02/2010

Snake sourit lorsque qu'une démowoman beugla :

"DemoWOMAN TOCARD !"

Enfin un militaire qui a du caractère, une valeur sûre sur le champs de bataille, il était temps. Tout ce que je vois ici c'est des mecs qui se demandent si il fera beau demain.
Il fit le tour du bâtiment afin de voir les différentes entrées/sorties que ces putains de BLU pourraient utiliser pour leur couper le sifflet.
C'est intéressant ça...

Messages : 16 Date d'inscription : 06/02/2010 Age : 41 Localisation : Australia

Loin du brouhaha de la cafeteria, John était allongé sur un hamac, son chapeau recouvrait son visage, ses mains derrières la tête. Il gigotait en pensant que demain là bataille éclatera surement avec rage.
' Finalement ce sont les BLUs qui ont démarrés les hostilités, qui l'aurait cru ? '
John pris sa winchester, caressant le bois de son arme, effleurant le canon, sa fidèle Suzie ne l'abandonnerai jamais...

------ 6 ans plus tôt ------

Le soleil frappait la petite ville australienne de Canberra, le vent soufflait timidement, emportant de temps à autre quelques maigres monticules de sable. Une petite baraque en bois sale régnait sur ces terres désolées, solitaire au milieu de l'immensité du désert. John, poitrine contre le sol, arma le fusil, engagea quelques balles.
Sa posture était parfaite, aucun faux mouvement possible, une stabilité irréprochable, John attendait.
Soudain un déclic se fait, pas moins de 20 cibles se relèvent en même temps, la winchester de John tirait à une cadence folle, les cibles éclataient dans un bruit sourd les unes après les autres à une vitesse ahurissante. Toujours dans la même posture, le geste parfait, John décimait chacune des cibles. Le dernier coup retentis. Les précédents coup de feu résonnait encore distinctement dans l'horizon. 17 secondes, respectable pour un second essai. Un homme plutôt imposant se tint derrière John, lui posa la main sur l'épaule.
"Je suis fier de toi, John."

------------------------------

John remis les pieds sur terre, c'était une longue journée assez éprouvante qui se terminait.
John révisait les quelques plans et objectifs qu'il s'était fixé pour l'attaque de demain, pris une grande rasade de thé, puis éteignit la lumière.

La journée de demain s'annonce éprouvante...

Messages : 2 Date d'inscription : 10/02/2010

Marion arriva à l'avant-poste, enfin, après avoir traversé l'atlantique. Son impatience légéndaire l'énerva au plus au point. Une fois devant une "porte", du moins ce qu'il en reste, elle ne put s'empêcher de crier de joie.
Elle rentra donc dans le bâtiment comme une folle dingue, courant partout, en oubliant presque que c'était la guerre ici.

"Où elle est ma chambre, où ils sont les autres,pas grave, j'vais tout droit !" répéta-elle.

Elle entendit du bruit venant du fond du couloir, elle se mit à redoubler d'effort pour courir vite et arriver plus vite.