La cafétaria

Des longues tables vides, des restes de nourritures fermentées sur les tables. Même habitué à la putréfaction des corps, Waik paraissait dégoûté.

'Vivement qu'une femme vienne, histoire que ça se nettoie vite'

A peine ces pensée prononcées, le haut-parleur gueula :


"DEUX NOUVEAUX GUERRIERS REJOIGNENT NOS RANGS, UN SPY ET UNE DEMONMAN LES GARCONS

Cela lui importé peu, sauf si ils se blessaient : Cela lui ferait toujours un peu de boulot. L'inactivité, c'pas bon pour son cerveau.

'Quesque je vais pouvoir leur raconter' pensa t'il ' Je sais même pas combien on est dans cette base, ni combien ils sont en face'

Waik parti à l'arrière de la cantine, se faire un bon sandwich le temps que ces collègues arrivent.

Toujours en attente d'un coéquipier dans la salle de repos, Bly commençait à s'impatienter. Ce fut l'effet larcen du haut parleur que l'on branche alors que le micro est allumé qui lui fit penser :

'Tiens le signal pour la bouffe ?'

"DEUX NOUVEAUX GUERRIERS REJOIGNENT NOS RANGS, UN SPY ET UNE DEMONMAN LES GARCONS"

Cette voix lui était inconnue, un accent de l'EST... Bly n'aimait pas les Européens... Il se mit tout de même en marche vers la cantine située de l'autre côté du bâtiment principal. En écoutant ses pas se répercuter en echo dans les couloirs vides il repensa aux mots qu'il avait entendu,

' "UNE" ?! Ai-je bien entendu "UNE" ? '

Ceci étant le mot DemoMAN lui faisait penser qu'il avait mal entendu.

Avec toutes ces reflections Bly ne s'était pas rendu compte qu'il était déjà arrivé devant le réfectoire. Il ouvrit les deux battant à la manière d'un cowboy qui entre dans un saloon puis il se rendit compte que les cowboy étaient contre les indien. Il ne fallait surtout pas qu'il oubli ses racines.

"Oh, Medic !" dit-il en relevant la tête et en tombant sur un grand Arien figé entre deux bouché d'un sandwich dégoulinant.

"Oh, Medic !"

Waik était en pleine dégustation, il avait trouvé du fromage et du jambon pas trop périmé mis entre 2 cracottes, à moins que cela soit du pain rassi.

Waik remarqua de suite le teint mât du soldat qui lui adressé la parole.


"Un Indien ? Tu vas nous aider en tirant des flèches ?"

Waik aimait à taquiner les gens, suivant à la lettre son dicton favori " Pour connaître quelqu'un, trouve ce qu'il l'énerve plus que tout "

"Sinon t'as une idée de comment on peux se venger du ptiot qui est crevé ?"

"Un Indien ? Tu vas nous aider en tirant des flèches ?
- Aha... Aha... Aha... T'es un ptit comique Doktor. Je suis pas une tapette de snipe moi."

Poussant du bout de sa botte le relief d'un repas infecte, Bly posa un pied sur la table et commença à aiguiser sa lame sur les jointures cloutées de la semelle. Le son du métal sur le métal calma son envie de planta la main du Medic, son sandwich et l'assiète crasseuse avec. Il en revint à ses interrogations à propos des nouveaux mercenaires.

"Une Demo t'as dis ?
-Comment ?" répondit l'intéressé interloqué.
"Tout à l'heure t'as bien dit Une tu t'es pas gouré ? Tu l'as vu ?"

Prenant appui sur son pied droit, celui qui était sur la table, il grimpa sur celle-ci et entreprit de dégager tout les restes insalubres à grands coups de pieds, envoyant voler la vaisselle crasseuse contre les murs. Quelques rats, réveillés par le tapage sortirent de la nourriture en putréfaction, ce qui eu pour effet de faire arrêter son entreprise à Bly pour vite aller essuyer ses précieuses bottes.

" Bon, pourquoi tout le monde se pointe ici, y'a quelque chose de spécial dans la cafétaria ? Hormis de la purée ? "

Waik détestait les snipers : des tafioles qui restent derrières des stores, se font payer à appuyer sur un bouton, pitoyable.

Mais celui là paraissait sympa, son cynisme avait tapé dans l'oeil de Waik.

"On élabore un plan de défense pour éviter d'autre pertes, le soldat qui a ramené le scout m' obligé à proclamer un état d'alerte....

Waik vu le fusil dans le dos du sniper. Cette objet l'horrifié, combien de balle s'était il pris dans le bide quand il était encore que brancardier ?

"Sinon le peureux, c'quoi ton ptit nom ?"

" Je ne sais pas quel était le contexte de ta phrase, le rouge, mais je suis sur que tu vas prendre plaisir à me l'expliquer..."

Cette phrase suffit à reveiller chez Bly sa passion principale, emmerder le monde.

"Désolé je prends pas de plaisir avec des snipers, même si on me paye !"

Il regarda le Medic avec un grand sourir dans l'espoir que son trait d'"humour" fasse rire un peu... Mais il fallait se rendre à l'évidence, ces visages pâles n'avaient aucune notion de ce qu'était l'humour.

" Bon, pourquoi tout le monde se pointe ici, y'a quelque chose de spécial dans la cafétéria ? Hormis de la purée ? "

'C'est ça leur vannes à eux ? Il doivent pas se marrer souvent les pauvres'

"Oh mais oui cher blancbec, vois tu le gentil môssieur du haut parleur a tout expliqué, réunion des nouvelles recrues dans la cafet', tout y est."

Liam fut surpris mais il n'en montrait rien, il paraissait inébranlable. Il serra brièvement la main de Bly.

" Enchanté. " Disait-il avec un sourire en coin.

Liam entendit les bruits de pas faisant écho dans toute la cafétaria, tant elle était vide.

Il siffla en direction du couloir, puis cria :

" Magnez-vous, on a pas toute la journée... "

Puis il s'adressa à ses deux coéquipiers :

" Ce serait bien que l'autre tordu aux hauts parleurs prévienne l'avant poste pour que les autres se pointent ici. "

Avançant dans le couloir crasseux, Carol entendit parler de tapette, de plume et d'un certain "haut parleur de merde". Le silence ce fit lorsque le grand type qui marchait un peu plus devant elle rentra dans la cafeteria. Après s'être présenté, comme personne ne répondait elle accéléra légèrement et ralenti au moment de passer la double porte.

"Qui est ce qui commande ici ?
-On va dire que c'est moi mon choux" dit-elle avec un clin d'œil.

Avec un déhanché bien calculé elle passa près du groupe de snipers bavant et au regard vitreux qui louchaient sur sa poitrine.

'Déjà trois de mis dans la poche, c'est trop facile' pensa-t-elle joyeusement.

Carol décida ensuite de se rapprocher de sa cible suivante, en effet un démolisseur sans soin ne fait pas long feu. Elle s'assit donc au plus près du grand blond, collant un maximum son épaule à la sienne, faisant mine que ce contact était due au fait qu'ils étaient tous agglutinés sur le même banc bien que le banc du Medic n'était occupé que par celui-ci.

' Ce sont ces deux rigolos, les nouveaux ? ' pensait Liam. La première impression que ces deux derniers lui avaient donné, c'était d'être vantard pour le grand chevelu, qui avait plus l'air d'un héros de playstation que d'un vrai Spy, et allumeuse pour l'autre, qui avait l'air de se croire irrésistible. Cela dit, ce ne sont peut-être que des impressions...peut-être.

Citation :

" J'ai connu pas mal de guerres et j'ai toujours tout fait tout seul..."

" Si tu pouvais nous épargner un CV, on est pas là pour étaler notre tableau de chasse. Ni nos conquêtes ma chère. "

Liam était de mauvais poil, attendre comme ça l'insupportait.

" On peut commencer ? Premier point, monsieur le soldier, pour ton plan, si ils sont en supériorité numérique, et qu'on se fait latter le derrière, on se replie gentiment et on attend le retour de flamme ? "

Un plan comme celui de Walter lui paraissait ridicule, on ne mise pas tout sur l'attaque. Il mit ses pieds sur la table, et croisa les bras, attendant une autre proposition.

" Et tu dis ne pas être la pour des chamailleries. " Dit-il en laissant échapper un rire silencieux.

Sa première impression était donc la bonne, cet homme était un vantard. Il a peut-être une certaine expérience du combat, mais, en équipe, Liam ne donnait pas cher de sa peau.

" Quand je sauverais ton petit derrière du barbecue d'un pyro, on reparlera de qui remplira mes bocaux de pisse. "

Liam passa outre ces futilités, et attendit que le débat sur le sort que l'on allait réserver au BLU se poursuive. Il descendit les pieds de la table, et posa sa cheville sur son genou.

" Bon, maintenant qu'on est quelques uns, ce serait possible de vraiment commencer ? "

" Bon, maintenant qu'on est quelques uns, ce serait possible de vraiment commencer ? "

Carol n'était arrivée que peu de temps avant mais il n'était pas compliqué de voir qu'ici personne ne savait ce qu'il se passait dans le camp adverse. Peut être avaient-ils un atout, une arme dévastatrice ou n'importe quoi d'autre qui aurait put les carboniser en moins d'une seconde.

"Avant toute chose il faut envoyer un spy en reconnaissance chez l'ennemi, voir s'ils n'ont pas un avantage sur nous, et si oui, essayer d'en dérober les plans. Ensuite il faut résumer ce que nous avons à notre disposition."

Serrée au Medic elle se relâcha un peu, bien que tous ces hommes soient en train d'analyser son raisonnement.

'Ces mecs, tous à mouliner pendant trois quarts d'heure pour tirer des conclusions...'

Carol se leva finalement et fit les cents pas, malgré son envie d'avoir des alliés importants, comme ce medic, son corps avait besoin d'action, son esprit d'explosion et son M79 de cracher des grenades.

"Avant toute chose il faut envoyer un spy en reconnaissance chez l'ennemi, voir s'ils n'ont pas un avantage sur nous, et si oui, essayer d'en dérober les plans. Ensuite il faut résumer ce que nous avons à notre disposition."

Reflechissant à ce qu'il savait de la base, Bly se souvint d'une chose :

"Waik m'a parlé d'un "medigun" offert par son oncle, mais on en connait pas encore les effets, on n'sait pas trop à quoi il peut servir, et quelles sont ses limites."

Il lança un regard au medic puis continua.

"Il faudrait en tester les effets, je me porte volontaire."

Bly se leva et commença lui aussi à se promener dans le réfectoire, écoutant les autres.

'Que fout l'engineer ? On a besoin d'un grosse tête et vite !'

(C'est normal d'être a deux endroits à la fois Autant pour moi.)

Jeff venait d'arrivé à la cafeteria, visiblement bien remplis en gourmets. Il avait aporté son petit sac pique-nique, mais il n'allait pas tout mangé, préférant garder les restes pour les finir dans son dortoir. Il y avait dans la salle un medic, un spy, un sniper, UNE demoman et le soldier sauvage qu'il avait vue précèdemment dans la salle de repos. Visiblement, il discutait avec la demoman et le medic:

"Waik m'a parlé d'un "medigun" offert par son oncle, mais on en connait pas encore les effets, on n'sait pas trop à quoi il peut servir, et quelles sont ses limites."
"Il faudrait en tester les effets, je me porte volontaire."

'Mais il est fous ou quoi?' Se dit Jeff.
Tout de suite, il riposta:

"Ce serait vraiment inconscient de ta part d'utiliser cet objet sans en comprendre ses conséquences; qui sait, tu pourrais y laisser ta peau."

Jeff Harner a écrit:

(C'est normal d'être a deux endroits à la fois Autant pour moi.)

(( Petit HRP, oui, tant que ça reste cohérent. Si t'es en mission dans la base enemie tu pourra pas être chez toi, mais tu peux être sur thread à la fois chez toi si ça reste cohérent. ))

Jeff Harner a écrit:

(C'est normal d'être a deux endroits à la fois Autant pour moi.)

Jeff venait d'arrivé à la cafeteria, visiblement bien remplis en gourmets. Il avait aporté son petit sac pique-nique, mais il n'allait pas tout mangé, préférant garder les restes pour les finir dans son dortoir. Il y avait dans la salle un medic, un spy, un sniper, UNE demoman et le soldier sauvage qu'il avait vue précèdemment dans la salle de repos. Visiblement, il discutait avec la demoman et le medic:

"Waik m'a parlé d'un "medigun" offert par son oncle, mais on en connait pas encore les effets, on n'sait pas trop à quoi il peut servir, et quelles sont ses limites."
"Il faudrait en tester les effets, je me porte volontaire."

'Mais il est fous ou quoi?' Se dit Jeff.
Tout de suite, il riposta:

"Ce serait vraiment inconscient de ta part d'utiliser cet objet sans en comprendre ses conséquences; qui sait, tu pourrais y laisser ta peau."

((Il faut lire tous les message, j'ai informé dans un RP que je quittais la salle de repos pour la cafeteria au moment de l'appel))

"VOUS OUI VOUS RED LACHES VOUS ETRE LACHES VOUS VOUS CACHER JOURNEE ENTIERE AVOIR RIEN DANS VENTRE SENTIR ZIBELINE PUANTE SUR LAQUELLE PISSER BUVEURS DE VODKA"

Carol bénit les murs pourris ! les éclats de voix au dehors parvinrent jusqu'à la cafeteria, décrochant son M79 elle se rua vers la sortie, et courru jusque dans la cours.

'Cette putin de porte est biensûr à terre ! J'aurais du prévenir de la faire remettre en place !'

Elle arma sa première grenade et couru vers la porte principale...

((double post, mais bon depuis le temps...))

Personne... Tant pis, ça n'était pas l'estomac du heavy qui allait s'en plaindre. Il commença par s'installer à une table avant d'ingurgiter quelques sandvichs, deux assiettes de ragoût et une miche de pain pour faire passer.

Une fois repu, Maksim prit le temps de ranger son matériel, d'emballer le reste de ses sandvichs, récupéra sa veste trempée et sa Lenina pour aller profiter un peu des dortoirs.