Santiago, dit "Feu Follet"

Thème :







Nom : Santiago Juarez Ferrigon


Age : 35 ans environ


Sexe : Mâle


Classe : Pyro


Equipe : RED


Armes et équipements :

Arme primaire : Lance-flammes.
Armes secondaires : Winchester modèle 1887 ; fusées pyrotechniques.
Arme de mêlée : jerricane en acier.


Equipements : Lunettes enveloppantes de soudeur teintes, masque à gaz. Un casque de pompier (pas porté tout le temps). Combinaison, bretelles, gants et bottes ignifugés. Support à bombonnes de gaz nomade en cuir. Bombonnes de gaz liquide. Briquet.


Description physique : de taille normale, de corpulence normale. Il est mince, sans être non plus freluquet, et sans que cela le gêne pour se servir de tout son attirail. Ses cheveux sont noirs et hirsutes, et il garde en permanence ses lunettes vissées au visage. Lorsqu'il ne porte pas son masque, on remarque que son visage est taillé à la serpe. Il arbore un long bouc noir, méticuleusement entretenu.
Quand il ne combat pas, il troque sa combinaison contre un t-shirt.


Caractère : Sociable. Bon vivant. Fourbe. Instable. Psychotique.


Background (histoire) : Santiago était né dans la ville de Tizapan el Alto, au Mexique, dans une famille pieuse, avec des parents aimants, et qui n'étaient pas dans le besoin même s'ils ne roulaient pas sur l'or, et une grand-mère qui l'adorait. Tout bébé, ses parents l'emmenèrent profiter des joies du camping. Et il adorait ça. La journée était souvent consacrée à l'amusement, ou aux balades en forêt où l'on lui enseignait moult choses... mais le meilleur moment restait, pour Santiago, la tombée de la nuit, lorsque la fraîcheur commençait à se faire sentir, où ils se retouvaient tous ensemble et que son père allumait un feu de camp. Il regardait son père entasser les branches dans un petit cercle de pierres, y mettre les branches et les brindilles, et manier avec dextérité ce tout petit bout de bois, qu'il frottait, et qui allait allumer le feu qui le chaufferait pour la soirée.
Un soir, alors qu'il avait six ans, ses parents étaient partis en forêt, tous les deux, le laissant en compagnie de sa grand-mère, près du feu. Elle avait remarqué la quasi-fascination avec laquelle il admirait ce petit brasier, chaque soir. Elle le prit dans ses bras, affectueusement, et lui dit :
-Tu sais Santiago, il y a des légendes qui racontent que dans chaque feu, il y a un esprit qui sommeille.
-Ah bon ?
-Oui. On les appelle les ouvriers de Dieu. Ils sont présents dans la terre, l'air, l'eau, et le feu. C'est eux qui nous aident dans le quotidien. Le feu nous réchauffe, mais il nous aide aussi pour les récoltes, quand il fait mûrir les blés, ou pour le regain lorsqu'il sèche les chaumes.
Et tandis qu'il l'écoutait, il regardait les flammes lécher le bois, le noircir, puis le blanchir tout doucement, et le chauffer lui. Elles étaient comme des petits êtres qui dansaient sur le bois, et qui prenaient toutes les formes comme ces esprits dont lui parlait sa grand-mère. A un moment, une flammèche s'approcha de lui, en rampant sur le bois. On aurait dit le visage d'une petite fille qui souriait.

Ses parents s'occupaient bien de lui, il était bien entouré. Il était bien, et tout allait bien.
Non, vraiment. Tout allait bien.


***

-Tu as du mal avec tes devoirs, Santiago ?
Santiago soupira, et mit son manuel d'anglais de côté. Il posa la tête dans la paume de sa main et regarda la flamme de la bougie allumée au coin de son bureau.
-Oui, Luz. J'arrive pas à apprendre mon anglais. C'est compliqué.
La petite flamme se pencha sur le manuel, et observa les mots écrits dessus. Il la regarda faire. Elle avait la forme d'une jeune fille d'une huitaine d'année, maintenant, colorée d'un jaune orangé doux, des cheveux qui formaient comme une petite queue de cheval toute droite, et toute flambante.
-Je me demande pourquoi tu dois apprendre ça, fit la flammèche. C'est la première fois que je vois de l'anglais en trois ans.
-Papa et maman vont aller travailler en Californie. Ils veulent que j'apprenne l'anglais. Ils disent que je pourrais continuer à aller à l'école là-bas. Il paraît qu'on y est bien là-bas. Il y a de grands immeubles partout, plein de magasins de jouets. Et on aura une maison plus grande !
Un minuscule sourire, tout blanc et lumineux, se dessina sur le petit visage de Luz.
-C'est bien ça ! Tu m'emmèneras avec toi ? demanda-t-elle.
-Bien sûr !
-A qui parles tu, Santiago ?
Santiago leva les yeux : sa grand-mère avait ouvert la porte de la chambre, et le regardait.
-A personne grand-mère.
-Pourquoi as-tu allumé une bougie ?
-Ben...
-Tu sais que les bougies sont réservées au dimanche. Eteins la.
-Pas envie.
Sa grand-mère le regarda, interloquée.
-Allons, sois sérieux Santiago.
Elle s'approcha pour saisir la bougie.
-Santiago !
C'était Luz. Elle fixait sa grand-mère, avec un air terrifié.
-Grand-mère, non !
Le jeune garçon sauta de sa chaise, saisit la bougie et recula près de la fenêtre, le plus loin possible de celle qui voulait souffler Luz. De la cire coula sur ses mains, mais il ne lâcha pas prise. Mais il remarqua aussitôt la trace de la peur sur le visage de la vieille femme. Elle hurla.
-Santiago, attention aux rideaux ! Santiago !
Santiago tourna la tête, et s'immobilisa. Les beaux rideaux fleuris de la chambre s'enflammèrent en un rien de temps, et s'étendirent au vieux papier peint. En quelques secondes, le crépitement se transforma en rugissement, et la fumée commença a envahir la chambre. Il sentit sa grand-mère le soulever du sol, le prendre dans ses bras, et le sortir de la pièce transformée en four. Luz, quant à elle, avait grandit, et dansait au milieu du feu. Une danse saccadée, torturée, au milieu d'autres flammes. On aurait dit qu'elles avaient un sourire mauvais. Et il l'entendit lui crier, tandis qu'elle était absorbée dans le brasier :
-Vas t'en Santiago ! Vas t'en !
Sa grand-mère et lui finirent par sortir. Elle le déposa sur le trottoir d'en face, et reprit son souffle avec difficulté.
-Je vais chercher quelque chose avant que tout ne brûle. Reste là, et ne bouge pas !
Elle retourna vers la maison, et pénétra à l'intérieur alors que le premier étage était déjà la proie des flammes, et que la fumée sortait de presque toutes les fenêtres.
Elle n'en ressortit jamais.

***

-Qu'est ce qu'elle branle la perche ? demanda un gros type avec un balai-brosse en guise de barbe.
-C'est Feu Follet, répondit un type dans la cellule à-côté du gros. Il essaye de faire du feu, comme d'hab'.
-Encore, et en plein été ? fit un troisième, un type tatoué de partout. Putain, Feu Follet, si tu nous enfume je t'explose ton claque-merde à la prochaine promenade !
-T'inquiètes, les matons vont le cager avant. Hé, Feu follet, tu trouves pas qu'il caille dans ta piaule ?
Les abrutis éclatèrent de rire.
Santiago, dans sa cellule, continua à frotter les bouts de bois ensembles sans se soucier de ce que ses voisins disaient. Il avait pris des pages des romans de la bibliothèque de la prison comme combustible. Ses précédents essais n'avaient rien donné de plus qu'un peu de fumée, au mieux, et des muscles douloureux.
-Qu'est ce qu'un mongole pareil fait dans le bloc ? demanda le gros.
-T'es nouveau toi, hein ? Il a foutu le feu à son patron.
En effet, son patron était venu le chercher à son bureau pour se plaindre de sa productivité. Qu'il passait plus de temps en pause qu'à son travail, alors qu'il travaillait déjà comme un forcené. Au milieu de l'engueulade, il entendit la voix de Luz, au bout de la cigarette qu'il fumait.
« Je lui dévorerait le coeur. Il n'a pas le droit de traiter les gens comme ses esclaves! »
Santiago avait sorti le briquet de sa poche, et enflammé le costume de son supérieur. Il avait été jugé et écroué pour tentative de meurtre. Cela remontait à sept ans, déjà.
Sous ses yeux, de la fumée commença à monter du petit tas de papier coincé dans le bois. Santiago sourit, et accéléra la cadence. Bientôt, une petite flamme se forma sur le papier, et grossit.
-Mais c'est qu'il va y arriver ce con, fit un des taulards... hé, il y est arrivé ce taré !
La flamme frémit un moment, alors que Santiago l'alimentait en papier, puis se stabilisa. Elle s'étira, en prenant une forme grâcile, d'une belle femme à la silhouette élancée et voluptueuse, avec chevelure longue et ardente. Santiago se pencha sur elle, et la contempla un instant. On eût dit qu'elle se réveillait après une longue nuit.
Luz finit de s'étirer avec un petit gémissement, et riva sur lui son regard de braise. Elle sourit, l'air ravie.
-Bonjour Santiago. Ca faisait longtemps.
-Bonjour Luz, dit Santiago en lui rendant son sourire.

Un peu plus tard, lorsque les matons arrivèrent, ils découvrirent deux corps carbonisés dans leurs cellules, et un trou béant dans le mur de celle de Santiago, dont les bords étaient couverts d'une suie grasse.
Santiago, lui, avait disparu.

Remarques (Optionel) : la pluie le rend dingue. Littéralement.

Santiago Juarez Ferrigón a écrit:

Winchester modèle 1887

En akimbo, avec Bling, Stopping Power et Steady Aim je suppose, c'est overpowered ça

Plus sérieusement, j'attend le BG pour valider :3

Je sais pas si tu es encore là, mais c'est vraiment dommage, je trouvais le personnage intéressant. Si tu as peur d'avoir un BG trop court, c'est pas grave hein, on fait pas des trucs de 18 pages ici <3

BG mis à jour ! Ca a été long à cause de mes exams... déjolé :/

La personnification du feu, enfin de la flamme, est excellente. Validé bien evidemment. :3

La vache c'est la classe ce BG :3 T'as mis du temps pour l'écrire au moins ? :''''D
Beau boulot et bienvenue aussi :p

Marchi ^w^

Et, pour répondre à ta question... j'ai mis du temps pour l'écrire :p

Mais pourquoi les pyros sont tous un peu dérangés :'D

Boah ça va, il a juste un amour dans sa vie.

Ted, Ludwig, et Travis c'est quand même les plus fous. Ignis est pas mal dans son genre mais il est gentil ( ou elle ) dans le fond