L'infirmerie

Kaethe poussa la lourde double porte de l'infirmerie et pénétra dans son nouveau domaine.
La première chose qu'elle remarqua ce fut cette odeur autre que l'habituel alcool désinfectant qui était représentatif d'une infirmerie en bon état de marche. A la place flottait dans l'air une odeur de mort, de maladie et de douleur.
Elle avait senti ça des centaines de fois sur le champ de bataille, mais ici ce n'en était pas un et une infirmerie digne de ce nom ne devait pas ressembler à cette horreur.
Des bouts de papiers voletaient au grès des courants d'air, des gobelets de thé et de café étaient posés un peu partout.
Elle jeta un coup d'œil circulaire, des Medics circulaient ça et là, pas affolés pour un sou, ils ne venaient pas d'essuyer une attaque c'était certain. Personne n'avait l'air de remarquer sa présence, l'accueil était vide, l'intendant était sans doute parti prendre un café, il allait l'entendre.
Elle posa calmement son nécessaire chirurgical sur le bureau vaquant, prit une chaise dans ses mains et la jeta de toute ses forces sur la première porte vitrée qu'elle vit.
La vitre explosa dans un bruit assourdissant lorsque la chaise l'atteignit et passa au travers. La chaise en bois atterrit un peu plus loin dans le couloir, sous les yeux médusés des Medics. Elle sorti son étui à cigarettes, en alluma une puis elle attendit assise sur le bureau les jambes croisées.
Plusieurs vinrent voir ce qu'il se passait, le responsable en chef accouru et cria :

" Qu'est ce que c'est que ce b- "Il ne finit pas sa phrase quand il remarqua cette femme sublime qui était nonchalamment assise sur son bureau.
Des jambes à vous damner un saint, guindées dans des bas de soie de grande qualité, une jupe bleue qui s'arrêtait juste au dessus du genou. Elle portait une longue blouse blanche et bleue ouverte sur le devant et laissant voir un chemisier qui ne cachait rien de sa poitrine généreuse. Et son visage ! Des traits fins et gracieux, des yeux d'un bleu glacial, qui vous donnait l'impression de prendre un bain en plein pôle nord lorsqu'elle vous regardait. Ses lèvres rouge vif tirant sur sa cigarette était un appel à l'amour immédiat et torride.

"C'est vous qui avez fait ça ? demanda le responsable.
-C'est moi qui pose les questions ici, est-ce vous le responsable de cette infirmerie ?
-C'est bien moi en effet, pour quelle raison ? répondit-il d'un air fier, il venait peut-être de marquer un point qui sait.

Kaethe écrasa sa cigarette sur le bureau en grésillant, sous les yeux interloqués de son propriétaire.
Mais mademoiselle que faites-vous ce bureau était en acajou et j-

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase puisque le poing de Kaethe s'écrasa sur le nez du malheureux qui se brisa en une giclée de sang. Le responsable s'effondra en hurlant, tenant son nez et tentant tant bien que mal d'arrêter l'hémorragie. Mais elle ne lui laissa pas de répit, le prit par le col et le plaqua contre le mur avec une facilité déconcertante puis lui cria :

" TA GUEULE ! TU PARLERAS QUAND JE TE LE DIRAIS DORÉNAVANT, COMPRIS ?

Le bougre hocha la tête terrifié tandis que les autres regardaient la scène avec une terreur non dissimulée, cette femme était un monstre !

"Les premiers et derniers mots qui sortiront de ta sale gueule ça sera Colonel, tas d'merde est ce que c'est clair ?
- Colonel oui mon colonel bredouilla t-il.
- Je n'ai jamais vu une infirmerie aussi mal entretenue de toute ma putain de vie et Dieu sait si j'en ait eu une longue.
J'ai vécu plus de guerres que t'as de poil au cul et j'ai sauvé plus de vies que t'as de neurones espèce de petite larve insignifiante.
Comment voulez-vous sauver des vies dans ce dépotoir où même des chiens remplis de bière voudraient pas pisser, on se fout de la gueule du monde ici !
Je vais reprendre en main cette putain de déchetterie et en faire une unité d'élite où on pourra même voir vos têtes de bites se refléter sur le sol tellement qu'il sera brillant.
Bordel de merde, tu t'appelles comment espèce de sac à foutre ? hurla t-elle au malheureux qui pissait toujours le sang.
- Colonel je m'appelle Marvin Kayne mon Colonel !
- Fort bien, maintenant Kayne tu seras le putain de responsable du ménage, tu viendras me rendre des comptes si jamais ya une seule trace de quoi que ce soit sur ce putain de sol, est-ce que c'est clair ?
- Colonel oui mon Colonel !
- Bien, vous êtes combien de Medics dans cette endroit ? dit-elle plus calmement en le relachant
- Colonel nous sommes 12 Medics mon colonel !
- Bien, tu choisis 3 d'entre eux et vous me commencez ce putain de ménage dès demain, tu m'as bien compris ? Dorénavant ton bureau c'est mon bureau et la première chose que tu feras demain c'est de m'enlever cette putain de trace de brûlure de clope.
- Colonel oui mon Colonel !
- Bien, rompez.

Elle s'éloigna en demandant à un volontaire de lui faire visiter le service, elle n'avait pas fini de les faire trembler, ça non.

Kaethe avait fait le tour de l'infirmerie, avait dispensé ses conseils aux Medics pour les différents soins à prodiguer aux blessés.
Certains étaient dans un état grave, dû principalement au manque flagrant d'hygiène et d'organisation.
Elle donna plusieurs coups de fils aux engineers afin qu'ils commandent de nouveaux produits et ainsi faire des stocks d'aseptisants. Elle réorganisa selon ses propres critères l'équipe médicale, du plus capable au troufion qu'elle reléguait au rang de simple infirmier.
Kaethe commençait à y voir plus clair dans tout ce merdier, elle s'établit dans son nouveau bureau, comprenant une armoire à pharmacie où elle disposa toutes les substances dites 'à risques', cyanure, poisons divers, anabolisants, tétanotoxines ou encore adrénaline.
Elle ferma à clef et convoqua le sous-responsable dans son bureau, un belle homme d'une trentaine d'année :

" Fermez la porte M.Flowerpot, nous avons à parler.
- Colonel oui mon colonel.
- Ho, nul besoin de tant de protocole, appelez moi Kaethe. dit-elle d'un ton prédateur, ponctué d'un sourire enjôleur.
- Il ne m'a pas échappé que vos compétences dépassent largement la moyenne ambiante Flowerpot... Elle prit une tablette où se trouvait des informations.
J'ai parcouru votre dossier, c'est incroyable qu'ils ne vous aient pas mit à ce poste dès le départ. Vous avez une explication à me fournir ?
- Hé bien... Kaethe, je... non pas vraiment, je crois juste que le précédent responsable ne me portait pas dans son cœur je suppose.
- Mais comment se fait-il qu'il soit arrivé à cette conclusion... Vous êtes plus qu'adorable... Tout en parlant elle se rapprochait de plus en plus de Flowerpot, qui commençait à rougir comme si on l'étranglait.
- Voyons Kaethe, on ne peut pas-
- Et pourquoi pas ? Vous n'en avez pas envie ? lui susurra t-elle en devenant de plus en plus entreprenante.
- Hé bien je... ho et puis au diable les conventions !

Kaethe soupira de contentement, elle avait remarqué depuis quelques temps qu'elle ne le laissait pas indifférent, et puisqu'il n'était pas laid ni dénué de talent médical, pourquoi ne pas le récompenser en se faisant plaisir par la même occasion ?

Karei se dirigeait vers l'infirmerie lorsqu'il vit Cathal défoncer la porte qui faillit tomber de ses gonds, foncer dans sa direction sans le remarquer puis disparaitre au tournant.

'Hein ? Pourquoi il court comme ça ? Il s'est passé quelque chose ? Bon bah autant rentrer pour en avoir le cœur net !'

Lorsqu'il rentre, une odeur d'hôpital avait remplacé l'odeur de mort et de pourriture qui se dégageait lorsqu'il avait accompagnée Kaethe l'autre fois. Et tout le monde était occupé à nettoyer, le quart restants s'occuper des "patients" à moitié mort, mais au moins ils hurlaient plus pendant qu'on les soigne. C'est alors qu'il crut apercevoir Kaethe en train de travailler et de remplir de la paperasse, mais il voulait bien s'assurer que c'était elle.

Un medic, l'air rêveur, passé devant lui. Au vu de son uniforme ça devait être le chef de service, mais il s'est rendu compte trois secondes trop tard qu'il avait une montagne devant lui :

"Euh, euh.... Bonjour ? Vous êtes ici pourquoi ?"

"Pozdravleniya ! Moi être Karei Borshtynskovskiska, heavy !" Dit-il content de sa prononciation de "Heavy"

"Euh, Karei Borsch-tindo-vis-kaka ?

- Ah ah ! Non ! Appeler moi simplement Karei, moi nom typique russe donc pas facile prononcer pour occidentaux ! Moi vouloir voir une medic avec cheveux châtains clair, vous avoir vu ?

-Ah ! Vous voulez parler de Mlle Kollwitz, son bureau est ici. Mais un conseil..." Il regardait autour de lui pour s'assurer que personne ne l'entende "C'est une vraie allumeuse !" ajouta-t-il en murmurant

'Ça veut dire quoi ça ? Quelle aime allumer des feux ? Finalement c'est peut-être elle, le taxi en flamme... Bizarre je n'ai pas l'impression que c'est ce qu'il a voulu dire...'

Il frappa à la porte après avoir entendu un "Entrez !" assez sec. Pas de doute, c'était bien elle ! Karei rentra dans le bureau et ferma la porte

"Da ! Être moi ! Moi avoir un peu chercher ingénieur, regarder à salle des machines et téléphoner à QG, ils transmettre votre message à Pearce, il devrait pas tarder. Donc moi décider attendre ici si vous bien vouloir, Da ?"

" Entrez ! " répondit-elle au coup frappé à sa porte, elle espérait que ce n'était pas ce niais d'homme de ménage.

Kaethe leva la tête de ses dossiers pour voir entrer un Karei souriant.

"Da ! Être moi ! Moi avoir un peu chercher ingénieur, regarder à salle des machines et téléphoner à QG, ils transmettre votre message à Pearce, il devrait pas tarder. Donc moi décider attendre ici si vous bien vouloir, Da ?"
- Hmmm, j'ai aussi tenté de téléphoner à la salle des machines mais sans succès, mais oui, restez donc, nous avons à parler.
Asseyez vous je vous prie.

Karei prit une chaise qui trainait et s'assit sans ménagement, cette dernière ploya sous son poids mais tint bon.

- Bien, cet ingénieur me sera très utile pour ce que je suis en train de développer. Je vais faire court, je suis sur un projet top secret, ce que je vous dit ici ne doit pas sortir de cette pièce, me suis-je bien fait comprendre ?

Karei hocha la tête rapidement, avide d'en apprendre un peu plus.

- Bien, mon projet se nomme Medi07, il comprend le développement d'un canon portatif soignant. Je ne rentrerait pas dans les termes techniques, vous n'y comprendriez pas grand chose de toute façon. Tout ce que vous devez savoir, c'est que ce canon est en priorité pour vous mon cher, plus vite nous l'aurons développé, plus nos chances de gagner cette bataille sera grande. Il me faut donc cet ingénieur et il me le faut vite.

(( Alors Nick, fait un effort je t'en prie parce que là y de quoi gueuler "OBJECTION !!!!" tellement que ton post est contradictoire :''D.
D'abord, c'est pas Kaethe qui t'appelle mais quelqu'un qui transmet son message, lit bien ce que font les autres persos :p
Edit ton post et tout ira bien, mauviette ! *mode "SAXTON HAAAALEEEE" off*. Ah et aussi, pourquoi tu pose la sortie de ton téléporteur ? Oo ))

La perspective d'un prototype de canon soignant... Rien qu'a l'imaginé, Karei se croyait déjà avec Sveltana a trucidé des RED sans avoir peur de se prendre une balle ! Mais il y avait toujours le problème de l'ingé... mais zut où peut-il...

'Oh quand on parle du loup !'

Un gars en salopette bleue, pas très musclé et assez petit venez de franchir l'entrée de l'infirmerie.

"Da ! Voilà ingénieur !"

Sans ménagement, il se dirigea vers la sortie du bureau, ouvrit la porte et lança :

"Hey ! Vous là-bas ! Être ingénieur Nick Pearce ? Par ici ! Nous avoir besoin de vous ! Venir !"

Post édité.




Just avant d'entrer dans l'infirmerie Nick tomba sur un des ces gros heavys dépourvue du sens de la finesse où de l'inteligence. cette montagne de muscle semblait l'attendre d'un air assez excité

"Hey ! Vous là-bas ! Être ingénieur Nick Pearce ? Par ici ! Nous avoir besoin de vous ! Venir !"

"Oui, c'est moi, on peut m'expliquer ce que je dois faire à l'infirmerie parce que pour moi réparer un canon pas de problème, mais soigner un blessé ce n'est pas ma spécialité"

(( Tout est écrit au niveau des règles alors relis les si tu sais plus les règles d'écriture et met des majuscules aussi ! ))

"Da vous venir vite !"

Il se dirigeait vers l'ingénieur, le pris par le col sans tenter de l'étranglait et l'emmena dans le bureau, en plein sur la chaise devant le bureau de la médic.

"Bien, vous vouloir bien expliquer à ami ingénieur plan à vous Kaethe ?"

Kaethe n'étais pas encore totalement désespérée, elle avait perdu du temps, et le temps en guerre c'était des morts.
Mais la bonne humeur constante du heavy influait positivement sur elle, Kaethe l'appréciait pour cela, elle sourit et dit :

"Bien Karei, je crois que l'on a en a eu assez pour aujourd'hui, et si nous allions nous balader dans la base, je n'ai pas encore tout visité ?"

Ses années dans l'armée conjuguées à celles dans des laboratoire l'obligèrent à tout ranger de fond en comble, elle jeta ses gobelets de café à la poubelle et se tint debout devant Karei.

" On est partis ?" ajouta t-elle en un sourire.

"Da ! On est partis !" dit-il en tentant de conjuguer son verbe.

Ils quittèrent l'infirmerie, laissant derrière eux les medics débordés de travail. Ils marchèrent dans le couloir, pendant ce temps, Karei était une nouvelle fois nostalgique : 'Bon je ne vais pas voilai ma face, elle est belle. Mais faudrait pas que je commence à voir en elle une autre Sveltana, je ne pourrai jamais me le pardonnai ça ! Mais franchement cette ressemblance est étrange... Bon ce n'est pas le moment de penser au passé ! Elle n'est plus là de toute façon...'

Toujours dans le long couloir, Karei marchait avec Kaethe, il décida de briser le silence et d'engageait la conversation :

"Moi voir vous comme militaire confirmée, vous être longtemps dans armée ? Moi avoir jamais vu gradés militaires aussi strict que vous, sans offenser vous !"dit-il avec son grand sourire qu'il aime sortir pour un oui ou pour un non.

Tout en marchant, Kaethe s'assura que les Medics savaient quoi faire en son absence, puis quitta l'infirmerie, Karei à ses côtés.
Le heavy engagea la conversation :

"Moi voir vous comme militaire confirmée, vous être longtemps dans armée ? Moi avoir jamais vu gradés militaires aussi strict que vous, sans offenser vous !" Il ponctua sa phrase d'un large sourire.

"- Vous ne m'offensez pas Karei, je me demandais quand vous alliez poser la question.
La rigueur est le seul moyen que j'ai trouvé pour sauver des vies. J'ai perdu nombre de mes amis et connaissances en faisant n'importe quoi. Dès que j'eus compris cela, que seule être rigoureuse et autoritaire pourrait me permettre de sauver des personnes, je me suis mit en tête de gravir les échelons de la hiérarchie militaire et je m'y suis fait un nom. Un nom craint et respecté.
Sans cela, personne ne vous écoute et les victimes s'amoncellent.
Si je parais dure au premier abord, c'est pour ainsi dire mieux. Moins les gens en savent de vous, mieux ils feront leur travail sans réfléchir.
A ce propos, si vous ébruitez ne serait-ce qu'un seul mot de notre petite entrevue, je crains qu'un de ces quatre matins, vous ne vous releviez pas...







Je plaisantais bien entendu." Elle se prit à rire franchement en voyant la mine décomposée de Karei, il l'avait crûe, c'était drôle à voir.

" Vous pouvez me tutoyer mais pour ma part, je pense que j'aurais du mal à le faire, toute ma vie durant j'ai été dans l'armée, ou presque, tutoyer des gens n'a jamais fait partie de mes habitudes.
Mais on m'a déjà tutoyé, alors ça ne me choque pas plus que cela." dit-elle en continuant de marcher.

"Bien, je crois voir un attroupement de personnes là bas, si on allait jeter un œil ?"

Kaethe eut à peine le temps de mettre son stéthoscope à son cou que déjà Jay faisait irruption tenant son épaule ensanglantée.
A sa tête contrite, il souffrait.

" Allongez vous là, enlevez votre veste et votre gilet par balles GROUILLEZ VOUS MERDE !!

Kaethe était quasi hystérique lorsqu'elle était dans le feu de l'action, tous ses sens convergeaient en un seul but, sauver tout le monde, quoi qu'il en coute.
Le démoman ne semblait pas affolé, après tout ce n'était qu'une simple balle dans l'épaule, mais il fallait prendre ça au sérieux et elle le savait.
Kaethe désinfecta la plaie tout d'abord, Jay grimaça puis souffla assez fort :

" Hé bien hé bien Jay, vous n'êtes plus un enfant que je sache, je ne vais pas vous anesthésier pour un bobo comme celui là, je vous demanderai de bouger le moins possible si c'est dans vos cordes, je peux compter sur vous ?

Jay hocha la tête par l'affirmative, elle allait pouvoir utiliser la manière forte, il allait jongler, mais tout ça allait être fini plus rapidement.
Kaethe sorti une espèce de tige crochue à l'extrémité de son invention, elle prit ensuite le chalumeau portatif dans l'armoire et s'approcha du blessé.

" Ne me regardez pas avec vos grands yeux Jay, vous allez déguster, mais ça sera fini en un instant, c'est promis, vous avez confiance en moi ?

Il hocha la tête et serra les dent, 'un bon ptit gars' se dit-elle, il allait lui falloir du courage.
Kaethe lui tourna le dos et fit chauffer la tige jusqu'à ce qu'elle soit rouge pâle, inutile d'imposer cette vision à Jay.
Puis, sans prévenir, elle lui enfonca la tige dans la plaie à vif.
La chair grésilla, Jay hurla un moment puis tomba inconscient, ça allait lui faciliter la tâche.
Elle sorti la balle en quelques secondes, Kaethe avait fait ça des milliers de fois, cet outil avait révolutionné sa chirurgie, il était bougrement efficace.
Elle pansa la plaie avec une compresse, qu'elle attacha avec du sparadrap, la plaie était petite, pas besoin de suture.
Kaethe regarda la balle extraite, du 9mm, une balle de spy...
Elle prit ensuite un flacon qu'elle ouvrit avec précaution et s'approcha de Jay, elle lui fit respirer pendant quelques secondes.
Ce dernier se réveilla doucement, les yeux dans le vague.

"- Vous êtes parmi nous, sain et sauf, vos jours ne sont plus en danger, rassurez vous. Vous devrez garder le lit pour la nuit, ça serai plus prudent. Après, c'est de votre responsabilité mais croyez en mon expérience, inutile de vous voir gambader à droite à gauche. "